on vous explique comment les pistes sont entretenues

La Coupe du monde de ski de fond 2025 se déroule du 17 au 19 janvier aux Rousses. Chaque soir, les dameuses se mobilisent pour préparer au mieux les pistes. Un défi technique de taille.

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Quand la nuit tombe sur le stade Jason Lamy-Chapuis des Tuffes, les athlètes ont retrouvé la chaleur et les corps se reposent, c’est au tour des techniciens de prendre le relais sur la piste. Chaque soir, plusieurs dameuses s’activent pour dessiner les pistes dans lesquelles s’élancent les skieurs de fond de style classique à chaque épreuve. Un défi technique, d’autant que les exigences sont particulièrement élevées pour ce type d’événement international.

Sam Michaud est dameur et prépare la piste lors de la coupe du monde de ski de fond aux Rousses.

© France Télévisions / Rachel Desmis

«C’est plus de pression, car il y a des jurys derrière ça. Ce n’est pas comme les dégâts quotidiens. Ici on va faire attention à la trajectoire des voies, on est obligé de faire des voies le plus alignées possible, pour qu’il y ait le moins de courbes possible »confie Sam Michaud, en pleine toilette, au micro de Rachel Desmis. Derrière sa machine, les sillons parfaits se dessinent.

Il faut respecter les trajectoires. Il faut aller le plus droit possible et toujours soulever dans les virages et les descentes.

Geoffrey Lafarge, manager du stade des Tuffes

Pour préparer une piste de Coupe du monde, cela prend forcément plus de temps. La majeure partie du travail est effectuée avant l’événement. Il faut pousser la neige apportée par les canons pour assurer une couche suffisante.

Contrairement au style de patinage qui ne nécessite qu’une surface lisse, le tracé d’un sentier en classique suggère une extrême régularité de la part du dameur. “Quand c’est classique, il faut vraiment que les traces soient très très droites et correctement espacées les unes des autres”explique Geoffrey Lafarge, manager du stade des Tuffes.

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Geoffrey Lafarge est le directeur du stade des Tuffes et nous explique l’organisation nécessaire pour préparer la piste pour un tel événement.

© France Télévisions / Rachel Desmis

La Fédération Internationale de Ski a une réglementation très précise et restrictive. Aucune place n’est laissée à l’improvisation. Pour les hommes de l’ombre, il s’agit de respecter le cahier des charges à la lettre. « Il faut être précis au moment où on met les traces, pour les zones de virage, le départ, car aujourd’hui, il y en avait 6. [fondeurs au départ]. Sachant qu’il n’y en a que quatre sur la machine donc ça implique d’inverser et de revenir exactement sur l’axe avec les bonnes mesures”détaille Geoffrey Lafarge. Un métier de maître qui demande une organisation bien rodée. Un chef de piste et le directeur du stade sont présents pendant toute la manœuvre. Par exemple, préparer une piste de sprint classique de 1,3 km prend deux heures et demie.

La dameuse prépare la piste de la coupe du monde de ski de fond au stade des Tuffes à Prémanon.

La dameuse prépare la piste de la coupe du monde de ski de fond au stade des Tuffes à Prémanon.

© France Télévisions / Rachel Desmis

Vous l’aurez compris, chaque événement a son style et sa distance. L’endroit le plus travaillé par les préparateurs est le stade de départ et d’arrivée, d’où partent les athlètes et où ils franchissent la ligne d’arrivée épuisés.

“Le plus dur c’est vraiment l’étape de départ, l’arrivée, la finalisation, car c’est un endroit où il y a beaucoup de choses à gérer, mais une fois sur la piste ça se retourne”selon Geoffrey Lafarge, véritable chef d’orchestre des dameuses. Ils sont pilotés par les techniciens les plus aguerris à l’exercice.

Leur journée de travail se termine vers 2 heures du matin. A cette heure, les organisateurs sont sûrs que personne ne pourra marcher sur la piste et ainsi endommager la surface.

>> Prochainement, le reportage vidéo de France 3 Franche-Comté.

vendredi 17 janvier

samedi 18 janvier

dimanche 19 janvier

  • 11h20 : mass-start classique 20 km CT dames
  • 15h45 : mass-start classique 20 km CT hommes
 
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