Dans 2025on observe un phénomène assez inquiétant dans le secteur tertiaire : une hausse notable des démissions. Ce mouvement de départs volontaires intervient juste au moment des fameuses résolutions de début d’année, où de nombreux travailleurs font le point sur leurs objectifs professionnels et personnels. Cela n’est pas sans répercussions sur les entreprises et les salariés, car cela reflète un malaise plus profond sur le marché du travail.
Une étude qui en dit long…
Une enquête récente menée par Numérique et l’organisme statistique Clignote souligne cette tendance inquiétante. Réalisé avec un panel représentatif de 1 000 Français et Français actifsl’étude révèle que 36 % d’entre eux envisagent sérieusement de quitter leur emploi actuel. Parmi ces personnes, 10 % sont déterminés à franchir le cap.
Ces chiffres donnent matière à réflexion sur ce qui pousse tant de personnes à partir. Il est extrêmement important que les employeurs et ceux qui prennent les décisions politiques comprennent ces motivations afin d’ajuster leurs stratégies RH et d’améliorer les conditions de travail.
Qui sont ceux qui veulent tout laisser derrière eux ?
L’étude montre également que cette volonté de changement touche principalement certains profils démographiques. Les hommes semblent plus tentés de démissionner que les femmes. Et en termes d’âge, c’est surtout le 18 à 35 ans qui se sentent concernés, signe d’une quête de sens et d’épanouissement plus forte chez les jeunes adultes.
Les ouvriers et employés sont particulièrement touchés, exprimant souvent leur mécontentement face à leur situation actuelle. Ces groupes sont confrontés à des conditions difficiles, ce qui pourrait expliquer leur désir pressant de changement.
Pourquoi partent-ils vraiment ?
Les raisons invoquées pour justifier une démission sont multiples et souvent liées les unes aux autres. Un environnement de travail considéré comme toxique ou peu stimulant est cité par 24 % des répondants comme principale raison de départ. En parallèle, 22 % déplorent le manque d’opportunités professionnelles satisfaisantes dans leur entreprise actuelle.
-- Un décalage entre l’emploi actuel et leurs aspirations (18 %)
- Des valeurs d’entreprise qu’ils ne partagent pas (12 %)
- Une charge de travail trop lourde (10 %)
- Ou l’envie de reconversion professionnelle (9 %)
- Enfin, 5 % se disent attirés par une autre opportunité, plus attractive.
Quand envisagent-ils d’agir ?
Le timing est également crucial dans cette dynamique. Un tiers des personnes interrogées envisagent d’envoyer leur lettre de démission au cours du premier semestre 2025tandis qu’un nombre similaire envisagent de partir dans les trois prochains mois. Cela montre une volonté claire d’agir rapidement pour quitter son poste actuel.
Ceux qui regardent ailleurs veulent avant tout être plus reconnus dans un nouveau métier où ils pourront pleinement s’épanouir (et cela se comprend).
Alors que le monde du travail continue d’évoluer rapidement, il devient essentiel que les entreprises du secteur des services prêtent attention à ces signaux inquiétants et réagissent en conséquence. Améliorer l’environnement professionnel, offrir des perspectives d’évolution claires et aligner les valeurs organisationnelles sur celles des salariés pourraient être essentiels pour retenir leurs talents et éviter cette vague croissante de départs volontaires.
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