“Protéger l’enfant lors d’un drame”
« Après ce type de drame, il n’est pas rare de confier les enfants du défunt à un oncle ou une tante. », constate Dominique Frémi, pédopsychiatre.
Le chef de l’unité de psychotraumatologie de Besançon ajoute : « Ce sont des personnes qui ont souvent des enfants, sont très occupées et doivent aussi faire leur deuil parce qu’elles sont affectées par la perte d’un être cher. Ce contexte difficile peut générer un environnement défavorable pour l’enfant, qui doit guérir d’un traumatisme psychologique extrêmement douloureux. ».
Et le psychiatre qui travaille au centre hospitalier de Novillars de préciser : « L’objectif du sas sanitaire n’est pas de séparer l’orphelin de sa famille, mais de le protéger immédiatement après le drame, de l’aider à comprendre les faits pour mieux entamer le processus de deuil. .» Ceci, avant la décision du juge des enfants et une éventuelle prise en charge par la protection de l’enfance.
Vice-président du conseil départemental du Doubs, chargé de la famille et de l’enfance, Patricia Lime-Vielle recalled ce mercredi, 2 023 mineurs étaient actuellement suivis par les services du Département, signataire du protocole.