68 personnes blessées, 59 hospitalisées, une scène de chaos, deux conducteurs choqués, un train cassé en deux. Le bilan de l’accident de tramway survenu à Strasbourg samedi 11 janvier est glaçant. D’autant que selon les premiers éléments communiqués par la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), le train à l’origine de l’accident n’était pas équipé d’un système l’empêchant de reculer. À tel point qu’elle est entrée en collision avec le train qui la suivait, manquant ainsi son départ dans une côte.
Un tel accident pourrait-il se produire à Marseille ?où le réseau de tramway se développe désormais plus vite que celui du métro ? “Non» affirme David Barris, secrétaire général du syndicat CFE-CGC, à la Régie métropolitaine des transports (RTM). Nos rames Bombardier sont équipées de freins d’urgence. Même en cas de pente importante, le freinage d’urgence est activé quoi qu’il arrive.“
« Notre tram ne peut pas repartir »
A Strasbourg, le train à l’origine de l’accident était fabriqué par la société française Alstom. Il s’agit d’un Citadis 403, mis en service dans les années 2000. Rien à voir avec les trains marseillais : ce sont des Flexity Outlook type C, fabriqués par le constructeur canadien Bombardier, dont les premiers modèles ont commencé à circuler en 2007, lors de la mise en service du nouveau tramway de Marseille.