Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, une politique fiscale avantageuse pour les chefs d’entreprise a été mise en place. Parmi les mesures : le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou impôt forfaitaire. Auparavant, lors de la cession des actions d’une société, la plus-value réalisée par son dirigeant était imposée au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Soit 45 % lorsque le revenu fiscal de référence était supérieur à 250 000 € pour une personne seule (le double pour un couple marié), auxquels s’ajoutent 17,2 % pour les cotisations sociales.
Avec le PFU, le taux est tombé à 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu, 17,2 % de cotisations sociales), avec possibilité d’une réduction connue dans le monde fiscal sous le nom « sympa » de 150-0 B ter, en référence à l’article du Code général des impôts. Comment en bénéficier ? « Il faut réinvestir 60 % du produit de la vente dans une activité professionnelle », répond Jironi Harivel, avocat fiscaliste du cabinet Fidal à Nantes. Et cela passe par la création d’une société holding. Tout cela explique pourquoi les patrons ont investi ces dernières années l’argent de la vente de leur fonds de commerce dans des hôtels parisiens. Pourquoi ce secteur ? « Parce que ce sont des rendements intéressants », estime l’avocat.
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