François Trépanier, former parliamentary correspondent for La presseest décédé le 8 janvier à Montréal. Si le journaliste avait la réputation d’être le plus grand farceur du Parlement québécois, sa carrière a été marquée par le professionnalisme et le leadership dont il a fait preuve dans de nombreux postes de direction.
C’est en 1963 que la carrière du journaliste prend le chemin de La presse. Pendant 10 ans, il a occupé le poste de correspondant parlementaire au Québec avec beaucoup de rigueur, ont souligné ses anciens collègues… tout en les divertissant.
«C’était un bon vivant, mon père», a confié son fils, Nicolas Trépanier. « C’était une personne appréciée de ses collègues et qui aimait faire des blagues une fois le travail terminé. »
La journaliste à la retraite Gisèle Gallichan, qui a travaillé avec lui à l’Assemblée nationale, s’est toujours souvenue du jour où M. Trépanier a réussi à déverrouiller la plaque sur la porte du bureau d’un des députés libéraux, qui indiquait son titre. . Il l’a remplacé par une plaque qui indiquait plutôt… le chemin vers les toilettes.
«Nous, les journalistes, savions que c’était François», se souvient M en riant.moi Gallichan. « Il l’a fait en effectuant son travail avec beaucoup de sérieux », a-t-elle observé.
« L’un des meilleurs »
Responsable de l’information générale, Sports, Arts et Lettres, chef de bureau : de retour à Montréal, M. Trépanier a occupé divers postes au sein du service des nouvelles quotidiennes. Pour l’ancien journaliste La presse Guy Pinard, qui était aussi son grand ami, M. Trépanier se démarquait par son grand leadership, quel que soit le rôle qu’il jouait au sein de l’entreprise.
Il était facile à approcher. Si je pensais avoir une bonne nouvelle, je savais que je pouvais lui en parler sans problème, il me faisait beaucoup confiance. Et en termes de journalisme, je pense que c’était l’un des meilleurs.
Guy Pinard, ancien journaliste de La presse
Pendant une quinzaine d’années, François Trépanier fut également chroniqueur de voyages. Il est l’auteur du guide Auberges et auberges de campagne au Québecce qui le rendait très fier, a confié son fils. Il a également écrit cette œuvre alors qu’il voyageait aux côtés de son épouse, Yolande Tremblay, avec qui il a été marié pendant 55 ans.
Avant d’évoluer vers La presseFrançois Trépanier a fait ses débuts médiatiques au quotidien du Québec Action Catholique en 1959, avant un passage à l’agence Broadcast News (La Presse Canadienne). Son père, Jacques Trépanier, était correspondant de guerre et chroniqueur parlementaire pour le défunt journal La patrie ; son grand-père était l’historien et journaliste Léon Trépanier.
Nicolas Trépanier s’estime chanceux d’avoir pu travailler quelques étés avec son père, durant ses années d’études. «C’était un homme travailleur qui prenait son travail à cœur», a-t-il déclaré.