Jacques Serais
06h55 . 12 janvier 2025
Le bras de fer diplomatique se poursuit entre Alger et Paris ce dimanche 12 janvier. Le Quai d’Orsay a en effet publiquement répondu au communiqué algérien affirmant que la tentative d’expulsion de l’influenceur était “arbitraire et abusive”, assurant que la France n’a pas dit son dernier mot.
L’Algérie ne s’estime “en aucun cas engagée dans une logique d’escalade, de surenchère ou d’humiliation”. C’est ce que l’on peut lire dans ce communiqué envoyé par le ministère des Affaires étrangères.
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La France « n’aura pas d’autre choix que de répondre »
Une réponse aux déclarations de Bruno Retailleau et Jean-Noël Barrot. La tentative d’expulsion de Doualemn était, je cite, « arbitraire et abusive » aux yeux d’Alger, qui estime que cela a empêché l’influenceur de faire valoir ses droits tant devant la justice française que européenne.
Autrement dit, Alger décide délibérément de se moquer de Paris en jouant sur les subtilités de notre droit. Mais à ce stade, aucune réaction. Côté français, le Quai d’Orsay rappelle simplement les propos tenus vendredi 10 janvier par Jean-Noël Barrot. “Si les Algériens continuent cette escalade, alors nous n’aurons d’autre choix que de réagir”, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.
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