Sa famille, dont Marine Le Pen, et ses proches se sont réunis samedi après-midi à la Trinité-sur-Mer, avant une autre cérémonie qui se tiendra jeudi à Paris.
Publié le 11/01/2025 18:22
Mis à jour le 11/01/2025 18h45
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La famille et quelques amis proches de Jean-Marie Le Pen étaient réunis pour ses obsèques. Les obsèques du fondateur du Front national, décédé mardi à l’âge de 96 ans, se sont déroulées samedi 11 janvier dans l’après-midi en l’église de sa ville natale de la Trinité-sur-Mer (Morbihan). Marine Le Pen et l’une de ses deux sœurs, Marie-Caroline, ont parcouru les plusieurs centaines de mètres entre la maison familiale et la petite église Saint-Joseph, devant une petite foule de curieux et plusieurs dizaines de journalistes.
L’ancien député et ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch, était l’un des invités. Un important dispositif de maintien de l’ordre a été déployé. Au total, environ 200 personnes ont pris place à l’intérieur de l’église pour cette cérémonie. L’ancien leader de l’extrême droite française, condamné à plusieurs reprises notamment pour ses déclarations sur la Seconde Guerre mondiale et pour des insultes homophobes, a ensuite été enterré dans le caveau dans lequel reposent ses parents, dans le cimetière situé à quelques centaines de mètres du église.
Une autre cérémonie, « religieux et hommage »aura lieu jeudi à 11 heures en l’église Notre-Dame-du Val-de-Grâce à Paris, rattachée au diocèse des Armées françaises. Cette messe, décidée par Marine Le Pen et ses sœurs Marie-Caroline et Yann, sera ouverte au public. L’événement doit rester propice au recueillement, a déclaré Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national, alors que mardi soir, des rassemblements se tenaient dans certaines villes de France, dont Paris, Lyon et Rennes, pour célébrer, avec des chants, des fumigènes et feu d’artifice, la mort de Jean-Marie Le Pen.
Le préfet du Morbihan a, pour sa part, pris vendredi un arrêté interdisant de manifester dans la commune, étant donné que “la personnalité politique du défunt” était « de nature à attirer, en marge de la cérémonie religieuse et de l’enterrement, une foule nombreuse composée à la fois de sympathisants, mais aussi éventuellement d’opposants ».