“C’est notre jeunesse qui est sacrifiée», dénoncent Sandra et Isabelle Charlier, déléguées syndicales de la CSC Verviers, qui ont distribué «billets de loterie“aux nombreux hommes et femmes politiques venus assister au discours de Georges-Louis Bouchez.”Avez-vous perdu ? Comme des milliers d’enseignants», peut-on lire sur l’un d’eux. “Avec ce gouvernement, nous sommes tous perdants.» déplorer les syndicalistes, qui “refusez de rester les bras croisés« . “Aujourd’hui, c’est la qualification… demain, qu’est-ce qui nous attend ?“, concludes Isabelle Charlier.
Même si la soirée a débuté dans le calme, certains manifestants n’ont pas tardé à se montrer particulièrement offensants, n’hésitant pas à les insulter.les assassins de l’éducation« . La police a également, à plusieurs reprises, réprimandé les quelques étudiants qui avaient proféré des insultes à l’égard des politiques et les libéraux qui y avaient répondu en montrant leur majeur.
Sous les sifflets et les huées, ils ne manquaient souvent pas de saluer fièrement la foule maigre avant de poser tout sourire devant l’appareil photo de notre photographe.
Une heure et demie de cris et de tension palpable plus tard, toujours aucune trace de Georges-Louis Bouchez, au grand désarroi des enseignants et des syndicats. Drapeaux et banderoles repliés, les manifestants ont finalement reculé vers 19h40, manquant de trois minutes le très attendu président des Bleus.