Elle avait jusqu’alors mené sa carrière au sein du bureau de Londres, ayant effectué un premier passage au sein du cabinet de 2010 à 2013 en tant que consultante junior avant d’y poursuivre sa carrière (après un MBA obtenu en 2015) et d’être promue associée 5 ans plus tard.
Elle succède dans ces responsabilités à Maxime Julian, élu chef du bureau de Paris fin 2021, un pur « produit » LEK, tout comme Anne Dhulesia.
Paris est le plus grand bureau non anglophone du cabinet de conseil fondé à Londres en 1983, avec une centaine de collaborateurs.
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LEK : les priorités du nouveau patron à Paris
17 novembre. C’est la date à laquelle Maxime Julian, ESCP de 35 ans, pur produit maison où il a rapidement gravi tous les échelons, devient le nouveau patron du bureau parisien de LEK. Il partage ses priorités avec Consultant.
Retour à un parcours marqué LEK
C’est une multi-diplômée qui prend les rênes du bureau de Paris : normalienne diplômée en chimie de Normale Sup’ en 2006 (Ulm), et docteur en chimie biophysique de l’Université de Cambridge (2010), complété par un MBA de la London Business School en 2015. L’ancien élève du lycée Louis-le-Grand est également arrivé premier au concours général 2000 dans la thématique latine.
Après avoir rejoint LEK pour une première saison entre 2010 et 2013 (en tant que consultante junior), elle découvre ensuite la pratique Sciences de la Vie qui deviendra son domaine de prédilection. En 2014, Anne Dhulesia effectue deux stages – chez GHO Capital Partners LLP, fonds spécialisé dans le secteur de la santé, et au sein du géant britannique de l’industrie pharmaceutique GSK (sur la dimension commerciale) – dans le cadre de son MBA.
En 2015, une fois cette dernière obtenue, elle rejoint le bureau londonien du cabinet où elle avait débuté, cette fois au rang de consultante. Elle commence une évolution voie rapidedevenant gérant en 2016, directeur en 2019 et associé à partir de 2020. Chez LEK, le temps passé en classe la moyenne entre consultant et partenaire est de 7,5 ans.
Anne Dhulesia s’est depuis concentrée sur les sciences de la vie – identifiant les opportunités de développement commercial, élaborant des plans d’affaires, évaluant le potentiel du marché et définissant des stratégies à long terme. L’associé fournit également un soutien transactionnel aux sociétés pharmaceutiques, biotechnologiques et de capital-investissement cherchant à acquérir ou à céder des actifs.
La prise de fonction d’Anne Dhulésia, dont l’annonce officielle aura lieu début janvier, permet de féminiser un partenariat devenu 100% masculin depuis le départ à la retraite de l’emblématique Clare Chatfield en avril dernier.
Dans l’histoire du bureau parisien de LEK, c’est la deuxième fois qu’une femme devient patronne : la même Clare Chatfield l’avait en effet dirigé de 1995 à 2017. Elle était alors la première à diriger un bureau en France dans le monde de la stratégie. consulting avant que d’autres ne suivent le même chemin – bien plus tard – dont Ada Di Marzo chez Bain à partir de 2019 et, à partir de 2021, Delphine Bourilly chez Kearney et Clarisse Magnin-Mallez pour McKinsey.