Jusqu’au 5 janvier, la population est invitée à faire don de son sapin de Noël naturel à un refuge faunique, plutôt que de le jeter à la poubelle.
Ces arbres sont très utiles à la réhabilitation des animaux blessés pris en charge par Espoir pour la fauneune organisation caritative.
Un renard en convalescence au refuge Hope for Wildlife. (Photo d’archives)
Photo : - / Olivier Lefebvre
Après avoir reçu des soins médicaux dans notre centre de soins intensifs ou dans notre nurserie, avant d’être relâchés dans la nature, les animaux doivent rester dans des enclos extérieurs.
expliqué dans une interview Lindsay Macaulaynutritionniste de la faune chez Espoir pour la faune.
C’est ici que les arbres de Noël jouent l’un de leurs nombreux rôles.
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Buddy, un pygargue à tête blanche grièvement blessé après avoir été heurté par une voiture, au refuge Hope for Wildlife le 6 janvier 2023 à Seaforth, en Nouvelle-Écosse.
Photo : CBC / David Laughlin
Le temps est souvent froid et venteux ici, Seaforth
l’un des sites où les animaux sont en convalescence, souligne Lindsay Macaulay.
Les sapins sont donc utiles pour former des écrans contre le vent. Les oies, par exemple, semblent apprécier ça.
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Ces faons sont restés au refuge Hope for Wildlife après avoir fui les incendies de forêt dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse au printemps 2023. Ils ont été relâchés avec un troupeau quelques mois plus tard. (Photo d’archives)
Photo: - / Paul Légère
Pour d’autres espèces, c’est un outil supplémentaire pour les aider à retrouver leur habitat naturel.
Lindsay Macaulay souligne que les porcs-épics, en particulier, aiment grimper aux arbres. Pour ceux qui se remettent de blessures, les arbres de Noël récupérés par le refuge les aident à retrouver leurs compétences naturelles.
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Un porc-épic soigné au refuge Hope for Wildlife. (Photo d’archives)
Photo : - / Peter Dawson
Les autres animaux ne se contentent pas de grimper aux arbres de Noël ; ils les mangent.
Nos écureuils rongent ces arbres
ce Lindsay Macaulay. De cette façon, ils peuvent contrôler la longueur de leurs incisives, qui grandissent tout au long de leur vie.
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Lindsay Macaulay est nutritionniste de la faune chez Hope for Wildlife.
Photo: - / Paul Légère
Fondée en 1997, Espoir pour la faune affirme avoir soigné et ramené dans leur habitat naturel plus de 80 000 animaux blessés ou orphelins, de 250 espèces différentes.
According to the report by Paul Légère