En décembre dernier, l’exécutif de Pedro Sánchez a dépensé 2,5 millions d’euros pour l’achat de véhicules tout terrain dans le but de renforcer les capacités des institutions marocaines en matière de contrôle de l’immigration.
Par l’intermédiaire de la Fondation internationale et ibéro-américaine pour l’administration et les politiques publiques (FIIAPP), une institution dédiée à la coopération internationale dont le conseil d’administration est présidé par le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares, l’exécutif de Pedro Sánchez a dépensé 2,5 millions d’euros ( M€) pour l’achat de véhicules dans le but de renforcer les capacités des institutions marocaines en matière de contrôle de l’immigration « avec une approche humaniste »précise l’avis de marché révélé par la presse ibérique.
Ce dossier concerne la notion de « marché mixte pour la fourniture, sous régime d’acquisition, de différents types et unités de véhicules » pour aider le Ministère de l’Intérieur dans le cadre du projet financé par des fonds européens appelé « Appui à la gestion intégrée des frontières et des migrations au Maroc ». Ceci est une fourniture « avec garantie technique et livraison au Maroc, et avec service de formation à la maintenance »indiquer les documents contractuels consultés par OkDiario.
Deux lots de matériels accordés en décembre dernier
Le décaissement financier de l’Exécutif espagnol a été réalisé à travers deux lots différents. La première d’entre elles, attribuée le 9 décembre 2024, concerne l’achat de 183 motos pour un montant de plus de 660 000 euros. La seconde, entrée en vigueur quelques jours plus tard, le 18 décembre, prévoit l’acquisition de 33 boogies, pour un coût de 1,9 million d’euros pour les caisses espagnoles.
La nécessité de ce contrat, selon le gouvernement de Pedro Sánchez, consiste à « atténuer les vulnérabilités liées à la migration irrégulière et lutter contre la migration irrégulière ». « L’action vise à renforcer les capacités des institutions marocaines à protéger, surveiller et contrôler les frontières conformément à l’approche humaniste de la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile (SNIA) », dit le mémo accompagnant l’accord.
Il est précisé que “le lieu de livraison des véhicules sera au Maroc, probablement le port de Tanger Med, même si un autre lieu pourra être pris en charge sur demande motivée du ministère marocain de l’Intérieur à la FIIAPP ou à cette dernière”. Le délai maximum de livraison pour toutes les unités de chaque lot est fixé à neuf mois.
L’une des lignes de crédit les plus importantes de la FIIAPP est celle qui concerne le financement de la sécurité des frontières, peut-être l’aspect le plus complexe de la relation entre l’Espagne et le Maroc, analyse OkDiario.
Depuis 2019, Sánchez a accordé des dizaines de millions aux institutions de Rabat pour couvrir les dépenses de la Gendarmerie royale. Pour l’acquisition de SUV haut de gamme. L’aide est désignée sous la forme de « déploiements d’opérations de surveillance des frontières, dans le cadre de la coopération policière internationale ».
À cela s’ajoutent tous les achats de véhicules 4×4, d’ambulances, de camions, de bateaux semi-rigides, de caméras thermiques ou d’appareils de vision nocturne, qui totalisent un montant qui atteint 120 millions d’euros accordés par le gouvernement de Pedro Sánchez, ont indiqué des sources du ministère civil. » a déclaré le garde aux médias espagnols. Rappelons que non seulement des équipements d’une valeur de plusieurs millions de dollars sont offerts au Maroc, mais que des dépenses de fonctionnement sont engagées. « dans le cadre du carburant de leurs SUV ou de leurs patrouilleurs », soulignent les mêmes sources.
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusion interdites (photocopies, intranet, web, messagerie, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.
