Les hôpitaux anticipent cette situation en renforçant les équipes, a-t-il rappelé. Et le personnel des urgences sera doté de neuf postes supplémentaires à l’Hôpital valaisan. Le budget a été validé. « Mais les urgences ne peuvent pas tout faire. “C’est aussi le message que nous essayons de faire passer.” Il existe d’autres possibilités que d’aller aux urgences quand ce n’est pas extrêmement grave, a rappelé le conseiller d’Etat. Il cite notamment les permanences téléphoniques, les pharmacies ou les crèches, où des médecins généralistes sont de garde aux urgences. La population n’est pas suffisamment informée sur ces options qui désengorgent les urgences, déplore Matthias Reynard.
Fin 2024, l’Hôpital valaisan communiquait que ses équipes sont confrontées à « une situation de surcharge exceptionnelle ». En cause : le nombre de blessés sur les pistes de ski et la grippe. Les services sont confrontés à « un afflux massif de patients ». La priorité étant donnée aux urgences vitales et graves, les délais d’attente pour les cas légers sont actuellement particulièrement longs, a constaté l’Hôpital valaisan. Pour les situations d’urgence ne mettant pas la vie en danger, la population est invitée à considérer d’autres options.