Les pompiers ne peuvent que constater que le drame s’est déjà joué dans l’appartement. « Dès l’entrée dans l’appartement, le détecteur de CO des secouristes s’est immédiatement mis en alarme. Ils ont ouvert les fenêtres pour aérer et ils ont éteint le convecteur à gaz qui fonctionnait à plein régime. La résidente, une dame d’une trentaine d’années, était dans un fauteuil. Son décès a été immédiatement constaté par le médecin du SMUR dépêché sur place.
Ancien convecteur
Selon le représentant des secours bruxellois, les niveaux de CO mesurés expliquent le décès. « Le gaz mortel, insipide, inodore et incolore, provenait d’un convecteur à gaz obsolète. Sibelga a scellé l’installation. Ensuite, « les autres logements de la maison ont également été aérés et les installations ont été inspectées. L’agent, chef d’exploitation sur site, a attiré l’attention des occupants sur le fait que leur installation pouvait présenter des rejets de CO avec l’âge et qu’il était préférable d’installer des détecteurs de CO avec ce type d’installation et/ou de prévoir des chaudières à condensation dans l’avenir.
Les pompiers bruxellois, comme d’habitude dans ces circonstances dramatiques, répètent les conseils de sécurité et précautions d’usage concernant le chauffage au gaz. Ils énumèrent : « installer un appareil conforme par un installateur agréé, le faire entretenir par un technicien qualifié, effectuer l’inspection semestrielle obligatoire, vérifier l’évacuation des gaz de combustion, assurer l’air neuf et la ventilation, installer un détecteur de CO ».
Et pour conclure, on rappelle qu’« en 2024, l’intoxication la plus fréquente en Belgique a été à l’origine de 4 décès, 109 hospitalisations et 41 soins dispensés sur place en Région bruxelloise ».
