2025 vient de commencer. L’année écoulée a été marquée par une succession d’événements d’actualité. Certains font sourire, d’autres sont dramatiques. Qu’est-ce qui a retenu l’attention des lecteurs de « Sud Ouest » ? Nous avons repris les articles les plus lus de notre site internet pour vous proposer cette sélection.
Catastrophe naturelle. Le 2 février, d’énormes blocs de pierre sont tombés sur une route d’Excideuil. L’eau et l’électricité ont été coupées pour plusieurs riverains, mais surtout tout le monde a poussé un ouf de soulagement, car personne n’a été retrouvé sous les tonnes de rochers, sur la départementale 76. Le propriétaire de la parcelle où a eu lieu l’effondrement devra rembourser 400 000 euros de travaux, avancés par les collectivités, pour le déblaiement qui a eu lieu en juillet.
Un cadavre dans la cave. C’est une affaire pénale qui a stupéfié les Périgourdins. Début janvier, le ballet des enquêteurs en blouse blanche trouble la quiétude des Négrondes. Le corps de Jean-Louis Tétard a été découvert dans une maison de la place de l’église. Le cadavre de l’octogénaire a été sorti d’une citerne située en contrebas de la salle à manger de la maison voisine. Ce dernier a été mis en examen pour meurtre. La trentenaire aurait expliqué avoir été victime d’une tentative d’agression sexuelle de la part de son voisin. Les choses seraient devenues incontrôlables. L’enquête se poursuit.
Animaux. En janvier, les pompiers sont intervenus sur un balcon à Périgueux pour sauver un chiot gelé, abandonné là par son propriétaire. Finalement, c’est un policier du commissariat qui a adopté le Malinois, alors âgé de 6 mois.
Autre cas animal émouvant : en décembre, un cheval s’est retrouvé dans une piscine de Mareuil-en-Périgord. Il était gelé, mais les pompiers ont réussi à le guider jusqu’aux escaliers.
Records sur les routes. C’est certainement l’un des plus gros pics de vitesse enregistrés en Dordogne cette année. Le conducteur d’une nouvelle Mercedes Classe E a été testé à 217 km/h, à Saint-Antoine-de-Breuilh, en février. Il circulait sur la D 936, une route à deux voies limitée à 110 km/h. Bilan : 1 500 euros d’amende et confiscation du véhicule.
Record d’alcoolémie cette fois-ci : en juin, un homme a provoqué un accident de la route à Terrasson-Lavilledieu, alors qu’il roulait sans permis et avec 3,27 g d’alcool par litre de sang.
Controverse. L’un des sujets les plus commentés sur nos réseaux sociaux en 2024 concerne un enjeu sociétal. Une discothèque de Périgueux avait prévu une soirée avec une strip-teaseuse en avril. Mais l’homme a choisi une mineure pour une danse serrée et nue, au cours de laquelle il lui a fait boire de l’alcool dans une bouteille. Certains ont été choqués par les photos, d’autres soulignent que l’adolescente a consenti.
Fraude. Certains délinquants sont particulièrement rusés. Manifestation avec cette Périgourdine de 27 ans, arrêtée le 22 février après avoir commandé des colis d’une valeur de 13 000 euros, en les payant avec des coordonnées bancaires qui n’étaient pas les siennes. Menant leur enquête, les policiers ont fini par prendre la jeune femme sur le fait alors qu’ils recevaient un énième ordre, à Coulounieix-Chamiers. Elle a revendu le produit de ses vols (cosmétiques, bijoux, bougies, montres, lunettes de soleil) sur les réseaux sociaux pour, dit-elle, « rembourser ses dettes » et s’offrir « une meilleure qualité de vie ».
Inhabituel. Enfin, il existe des faits divers inclassables. Les combats font rage en février à Ribérac. Un couple, désireux de vendre une maison, vidait les placards. C’est là qu’ils trouvèrent une fiole, portant une étiquette sur laquelle était écrit le mot « radium ». Bon réflexe : les secours sont appelés. L’Agence de sûreté nucléaire intervient. Elle condamne les lieux et réalise des tests de contamination. Heureusement, l’incident n’a fait aucune victime.
Encore une mauvaise surprise pour cet habitant de Léguillac-de-l’Auche. En janvier, il a eu la désagréable surprise de trouver, dans une tarte aux pommes achetée chez Leclerc à Saint-Astier, un stylo orange rempli d’encre. Pasquier et le supermarché déclinent toute responsabilité.
Cela a fait de nombreuses victimes. Le « gang des tronçonneuses » a été arrêté. Les Briconautes de Montignac-Lascaux ont été braqués en février. Mais les outils étaient équipés de balises GPS, ce qui a permis l’interpellation de neuf personnes en Gironde en mars pour 13 cambriolages. Le total des dégâts s’élève à plusieurs dizaines de milliers d’euros.