l’essentiel
Depuis le 1er janvier, tous les deux-roues immatriculés entre 2017 et 2019 doivent avoir passé un contrôle technique. La mesure, mise en place depuis avril, suscite toujours la colère de la FFMC.
C’est un sujet qui a grandement suscité la colère des motards. En avril, le contrôle technique est devenu obligatoire en France pour les deux-roues immatriculés avant 2017. Depuis le 1er avrilest En janvier, la mesure s’étend aux véhicules immatriculés entre 2017 et 2019. Ces derniers doivent désormais avoir réussi l’examen technique pour continuer à rouler, sous peine d’une amende forfaitaire de 135 €. Un changement qui ne passe toujours pas pour la Fédération des Motards En Colère (FFMC) du Lot-et-Garone.
“Nous sommes toujours contre et appelons au boycott des contrôles techniques”, affirme Léopold Talou, président de la FFMC du 47. Selon lui, cette nouvelle mesure “ne sert à rien”, sauf à “obliger les gens à payer”. « Au début, on nous disait que le contrôle technique coûterait entre 40 et 50 €. En réalité, c’est plus proche de 75 €. Être propriétaire de quatre motos, ça commence à coûter cher, d’autant plus que je les entretiens correctement. La Fédération des Motards en Colère du Lot-et-Garonne organise une réunion mercredi 8 janvier prochain, pour notamment demander aux forces de l’ordre « de faire preuve de flexibilité ». D’autres actions pourraient également être organisées, comme celle qui s’est déroulée en février devant la préfecture d’Agen, juste avant la mise en place de la réglementation.
Utile selon les centres de contrôle technique
Si la mesure ne passe toujours pas par la FFMC, elle est plutôt bien vue par les centres de contrôle technique. « Les véhicules sont souvent moins propres que ne le pensent les propriétaires », témoigne un employé d’Autosur. Certains se rendent compte en arrivant qu’ils ont un problème de frein, d’éclairage, de signalisation ou de pneu qu’ils ne connaissent pas. je ne l’avais pas remarqué. Si « la plupart des motards prennent généralement soin de leur véhicule », la réglementation est, selon lui, particulièrement utile pour les cyclomoteurs et scooters, qui ne sont pas « toujours bien entretenus ». Un non-entretien qui peut « représenter un risque pour les conducteurs ».
Saluée par les associations luttant pour la qualité de l’air et la préservation de l’environnement, la mesure vise également à réduire l’impact carbone des deux-roues, car “certains véhicules subissent des modifications, notamment au niveau de l’échappement”, rappelle l’employé d’Autosur.
Une régulation qui ne fait donc toujours pas l’unanimité, et devant laquelle la FFMC n’est pas près de céder.
Pour rappel, le contrôle technique doit être passé tous les trois ans. Attention, les motos de collection immatriculées avant 1960 et les motos de compétition ne sont pas concernées.
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