Uniplanèze acquiert une usine plus économe

Uniplanèze acquiert une usine plus économe
Uniplanèze acquiert une usine plus économe

Depuis l’automne dernier, l’entreprise cantalienne Uniplanèze, qui regroupe un ensemble d’enseignes régionales de plats cuisinés, dont Tripoux, s’est dotée de nouveaux locaux : une extension de 2 400 m² qui lui permet de doubler sa superficie sur le parc. activités de Rozier-Coren à Saint-Flour. L’objectif : améliorer la capacité de stockage. Mais ces travaux sont aussi l’opportunité de moderniser l’outil de production dans le but de réduire la consommation globale d’énergie du site entre 25 et 30 %, et celle d’eau entre 40 et 45 %. «Nous avons réalisé une étude générale en prévision de l’extension du bâtiment afin d’évaluer les évolutions possibles», explique Yannick Rousaire qui a racheté l’entreprise en novembre 2021 avec Dominique Sabot et Vincent Echégut.

Récupération de chaleur. Les installations de production de froid et d’air comprimé ont ainsi été abandonnées au profit de machines plus performantes, et les gaz réfrigérants fluorés ont été troqués contre de l’ammoniac, plus respectueux de la couche d’ozone. Surtout, l’entreprise a installé sur ces équipements des systèmes de récupération de la chaleur résiduelle, utilisée à la place du gaz pour le dégivrage, la conservation hors gel de la dalle du congélateur et le préchauffage de l’eau chaude sanitaire. La chaudière utilisée pour la production de vapeur devrait également être remplacée début 2025 par une nouvelle à débit variable et dotée d’un système de récupération de la chaleur des fumées. S’en suivra l’installation d’équipements permettant le recyclage des eaux de refroidissement utilisées lors des cycles de pasteurisation/stérilisation. Les calories de ces eaux seront également récupérées.

L’ensemble de ces installations ainsi que l’équipement intérieur des nouveaux locaux (pour le stockage notamment) ont été financés par l’entreprise pour un montant total d’environ 5,5 millions d’euros, avec l’aide de la région et du Fonds européen. pour le développement rural (FEADER) et l’Ademe. Quant à la construction du bâtiment, c’est Saint-Flour Communauté qui l’a réalisée via un crédit-bail immobilier d’une durée de vingt ans pour un montant de 4,2 M€ (avec le soutien de l’Etat via la DETR). La collectivité a également mis à disposition un terrain (6 300 m² d’une valeur estimée à 260 000 euros) et créé un parking.

 
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