Ces hackers avaient déjà ciblé mardi des sites internet communautaires, dont ceux des villes de Nice et Marseille. Les conséquences de ces attaques restent limitées.
Publié le 01/01/2025 12:11
Mis à jour le 01/01/2025 12:14
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Les militants prorusses du groupe Noname ont poursuivi mercredi 1er janvier leur vague d’attaques lancée la veille contre des sites de collectivités et d’entreprises françaises, a appris franceinfo en consultant le message de revendication sur Telegram. Les impacts sont encore limités.
Mercredi, les hackers Noname057(016) s’en sont pris à plusieurs collectivités, comme le conseil régional du Centre-Val de Loire, la CCI des Hauts-de-France, le portail de la ville de Montpellier et les départements de l’Eure et de l’Aude. A 11h30, les deux départements avaient toujours leurs sites désactivés, ainsi que celui du ministère de la Justice, et celui de la CCI des Hauts-de-France. Celui d’Enercoop, coopérative énergétique française, est également impacté.
Le même procédé a été utilisé pour cette cyberattaque. Il s’agit d’une attaque par déni de service, une méthode permettant d’inonder un site spécifique de connexions jusqu’à ce qu’il plante. Cependant, il n’y a ni fuite ni vol de données dans ce type d’attaque.
Mardi, entre autres, les villes de Nice, Tarbes, Pau, Marseille, Nîmes, ainsi que les départements des Landes et de la Haute-Garonne ont été visés. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à la DGSI, direction générale de la sécurité intérieure. En 2023, les sites de l’Assemblée nationale et du Sénat ont été temporairement bloqués par les attaques du même collectif Noname, pour critiquer le soutien de la France à l’Ukraine.