Malgré un rebond en décembre, les ventes de voitures neuves ont chuté de 3,2% en 2024 par rapport à 2023, a indiqué mercredi 1est En janvier, la Plateforme automobile (PFA), qui représente les acteurs du secteur. Un peu plus de 1,7 million de véhicules particuliers ont été immatriculés, faisant de 2024 l’une des pires années de ventes de voitures neuves de l’histoire de l’automobile française. Seuls les « trois pitoyables » – 2020, 2021 (à 1,6 million) et surtout 2022 (à 1,5 million) – ont, dans le sillage de la pandémie de Covid-19 et de ses perturbations économiques, fait pire. A l’époque d’avant Covid, il faut remonter une trentaine d’années en arrière pour retrouver des chiffres aussi bas.
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Contrairement à la période 2020-2022, ce ne sont pas des problèmes d’approvisionnement et de chaîne industrielle qui ont perturbé les ventes, mais plutôt une faiblesse de la demande. ” Cette année [2024] était particulièrement contrastée, commente Marie-Laure Nivot, responsable « market intelligence » chez AAA Data, société qui collecte et analyse les données de ventes pour le PFA. Après un début d’année prometteur, une baisse des inscriptions s’est produite à partir du second semestre. L’environnement économique et politique a joué un rôle important. Les entreprises, qui représentent 54 % des nouvelles ventes, ont réduit leurs investissements et les particuliers se sont tournés vers les biens de seconde main. »
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