En raison d’un grand nombre d’accidents, les autorités sud-coréennes vont interdire la pratique du surf ou du kayak de mer après avoir trop bu. Une restriction assez sévère qui peut s’exercer à partir d’un ou deux verres de bière.
Publié le 01/01/2025 10:44
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En Corée du Sud, boire ou surfer, il faut désormais choisir. Les autorités ont récemment décidé de modifier la loi, qui interdit la pratique du surf et du kayak en état d’ébriété.
La nouvelle loi a été annoncée par les garde-côtes qui supervisent le bon déroulement de toutes les activités nautiques dans le pays. Et ils ont expliqué qu’ils étaient confrontés à une augmentation des accidents dangereux sur la plage, impliquant des personnes qui avaient trop bu.
Jusqu’à présent, ils ne punissaient que les personnes ivres qui conduisaient des véhicules motorisés en mer. Il est donc interdit en Corée du Sud de faire du jet-ski, de prendre la barre d’un voilier ou de conduire un zodiac si on a de l’alcool dans le sang ou si on a pris de la drogue. Mais à partir de juin 2025, cette interdiction s’étendra à tous les surfeurs ainsi qu’aux kayakistes.
Les garde-côtes pourront ainsi commencer à contrôler les surfeurs, notamment si leur comportement semble dangereux ou suspect. La limite légale pour pouvoir séjourner dans les vagues sera de 0,03 %, soit 0,3 gramme d’alcool par litre de sang. C’est exactement la même règle que pour circuler à la campagne, ce qui correspond à une limite assez stricte. Beaucoup de gens atteindront ce seuil en buvant une ou deux bières.
Si vous dépassez ce taux d’alcool, vous risquez une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de won, soit 650 euros. En cas de refus du contrôle des garde-côtes, vous vous exposez à la même amende de 650 euros.
Cette interdiction ne s’étend pas au snowboard. Il n’existe toujours pas de loi en Corée du Sud limitant la consommation d’alcool sur les pistes. C’est en fait assez rare en Asie. Le Japon – qui est également très strict en matière d’alcool au volant – n’a pas non plus de loi spécifique en la matière pour les activités en montagne. Cependant, de plus en plus de stations japonaises élaborent leur propre réglementation. Beaucoup interdisent donc en théorie de skier en état d’ébriété ou après avoir pris des médicaments pouvant affecter votre vigilance. Mais comme il ne s’agit pas d’un texte officiel, ils ont beaucoup de mal à faire respecter ces règles.