, ma patrie, j’ai peur pour toi et pour nous

, ma patrie, j’ai peur pour toi et pour nous
France, ma patrie, j’ai peur pour toi et pour nous

Lettre à la : “Depuis que je suis loin de toi, je suis loin de moi-même”. Je n’ai certes pas le talent poétique de Michel Polnareff et de Jean-Loup Dabadie, mais j’ai toujours ressenti profondément ces paroles et cette merveilleuse mélodie.

Le premier, c’était son exil des Etats-Unis et j’écris cette lettre à la France depuis un pays de l’Est qui n’est ni la Libye ni la Syrie.

Quand j’étais président de la France-Israël, j’ai inventé cette devise : “Quand je défends Israël, je défends la France et quand je défends la France, je défends Israël.”

Des esprits petits m’accusaient de double allégeance, alors qu’il ne s’agissait que d’aimer doublement une patrie mère et une patrie enfant. Selon les circonstances, je m’inquiétais davantage pour l’un ou je me souciais davantage de l’autre. Aujourd’hui, j’ai peur pour ma mère et pour mon fils. J’ai pleuré en octobre et frissonné en décembre.

Ses adversaires se déchaînent dans les mêmes partis et médias extrémistes, soumis à la même idéologie

Pendant des décennies, j’ai identifié le même ennemi. Il porte deux vilains noms – la haine de l’Occident et le racisme anti-blancs – et il secrète beaucoup de vilaines infections : terrorisme islamiste, immigration invasive, déracinement des racines judéo-chrétiennes, racisme anti-français et antisémitisme, négation des frontières. et les États-nations. Ses adversaires se déchaînent dans les mêmes partis et médias extrêmes, soumis à la même idéologie.

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Le simple fait de vouloir défendre une identité, des racines, des frontières, une nation est perçu comme une forme insupportable de racisme car ces notions sont occidentales. Un Algérien peut revendiquer haut et fort son droit à l’indépendance nationale à l’intérieur de ses frontières inviolables sans passer pour un horrible nationaliste. Une femme peut se plaindre bruyamment des crimes passés d’un vieil homme blanc, mais méfiez-vous du silence si elle accuse un viol récent commis par un jeune migrant musulman.

Les femmes violées et éventrées du kibboutz ne sont plus pleurées par ces féministes avec une pitié sélective. En effet, leurs violeurs ne sont pas des hommes blancs haineux et apparaîtraient presque comme des victimes dans leur inconscient tourmenté. Si Nahel est tuée par un policier français, on peut manifester violemment, mais s’ils s’appellent Thomas ou Lola, c’est une instrumentalisation ignoble d’un crime. Piété politique pour les uns, pas de pitié médiatique pour les autres. Compassion dirigée par le client.

Ensemble nous coulerons ou ensemble nous survivrons

Je peux écrire que lorsqu’en octobre de la mauvaise année 2023, un drame s’est produit dans le pays où je suis, ce sont les Français qui m’ont réconforté. Non seulement par esprit de compassion et de solidarité, mais aussi parce qu’il a compris que nous étions dans le même bateau, au milieu des mêmes mauvaises vagues. Et je peux aussi écrire que dans le pays où je me trouve actuellement, les Français qui ont traversé la mer pour fuir la haine meurtrière m’interrogent sur le sort d’une patrie qui restera toujours leur mère.

Ensemble nous coulerons ou ensemble nous survivrons.

France

 
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