Médiamétrie a publié ce lundi 30 décembre son rapport annuel d’audience, réalisé selon une nouvelle méthode de calcul. Résultat : les chiffres sont bons, mais gonflés. Pendant que d’autres s’inquiètent…
TF1 est la première chaîne de télévision en France avec, en 2024, une part d’audience de 18,7 %. Photo Benjamin Polge/Hans Lucas via AFP
Par Télérama, avec AFP
Publié le 31 décembre 2024 à 15h48
LLes Jeux Olympiques de Paris n’auront pas suffi. Selon les chiffres 2024 de Médiamétrie publiés ce lundi, TF1 reste cette année la première chaîne de télévision de France (18,7% de part d’audience), devant France 2 (15,8%), malgré la diffusion de l’événement sportif aux records d’audience inédits. La cérémonie d’ouverture du 26 juillet a été l’émission la plus regardée de l’histoire de la télévision française, regardée par 24,4 millions de personnes. Mais France 2 n’a dépassé son rival de la Une que le temps d’un été. La chaîne publique retrouve enfin sa deuxième place à la rentrée.
France 3 occupe le bas du podium (8,9%), et M6 ne remporte pas de médaille avec son arrivée en 4ème position (7,8%). TF1 a su plaire sur le long terme avec le lancement de la saison 4 de la série phénomène HPI, la fiction la plus suivie de l’année. Une autre nouveauté se niche dans ces chiffres : CNews se hisse au même niveau que BFMTV (2,9%). Une première pour la chaîne d’information réactionnaire, joyau de l’empire médiatique de Vincent Bolloré, qui se vante dans un communiqué d’être celle qui “qui progresse le plus, toutes chaînes confondues”, dans un an.
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Toutefois, les résultats de Médiamétrie ne peuvent être comparés à ceux des années précédentes. Pour s’adapter aux nouveaux usages, les méthodes de calcul ont changé. Depuis le 1er janvier 2024, la mesure prend en compte tous les lieux (domicile ou hors domicile), tous les écrans (télévision, ordinateur, tablette et smartphone) et toutes les temporalités (live et replay) dans tous les foyers, qu’ils soient ou non. sont équipés d’une télévision. Les chiffres sont gonflés par ce nouveau décompte, qui prend en compte un panel de téléspectateurs plus large. Attention donc à l’autosatisfaction trop rapide, qui se targue de progrès fulgurants dans la course aux audiences.
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