La préfecture de police a annoncé un dispositif de sécurité renforcé pour le réveillon du Nouvel An, au moment où la police craint des rixes et des dégâts urbains. Cette année, près de 100 000 policiers et gendarmes seront déployés dans toute la France.
Festivités sous haute sécurité. En ce réveillon du Nouvel An, de nombreux Français seront en fête. A Paris, les Champs-Élysées se préparent à accueillir plus d’un million de personnes pour ce réveillon. En 2023, 90 000 forces de l’ordre ont été mobilisées dans tout le pays pour le réveillon du Nouvel An.
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Cette année, la préfecture a mis en place un dispositif policier XXL avec 100 000 policiers et gendarmes déployés dans toute la France, dont 10 000 rien qu’à Paris et sa petite couronne, dans un climat où l’ultraviolence s’installe en France et encore plus cette année.
Des bagarres redoutées
La police craint des bagarres entre bandes rivales issues de quartiers sensibles, et des dégâts urbains. « A Paris par exemple, nous avons des groupes spécialisés qui gèrent les gangs. Nous avons une surveillance qui est mise en place en amont. Quand on a des signaux faibles, on peut intervenir et envoyer des voitures de police sur le lieu de rassemblement», explique Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat Unité.
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Un couvre-feu pour les mineurs
Face au phénomène, certaines communes instaurent un couvre-feu pour les mineurs à partir de 22 heures le soir du Nouvel An. C’est le cas de plusieurs communes de Gironde comme Floirac ou Lormont. Une mesure efficace pour Jean-Christophe Couvy.
« Cela nous donne une base de travail : dès que vous avez un ordre de contrôler des individus, vous vous y appuyez. Ce sont des mineurs, bingo, tu peux les ramener ou appeler leurs parents pour qu’ils viennent les chercher, et derrière ça, il y aura des amendes”, explique-t-il.
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A travers ces mesures, il s’agit également d’éviter des actes de vandalisme comme des voitures incendiées. Certaines communes ont également choisi d’interdire la vente de carburant en bidon. C’est également le cas des mortiers, interdits par certaines préfectures comme Marseille jusqu’au 2 janvier inclus.