Le Sénégal vient de dévoiler son Agenda National de Transformation 2050, structuré autour de quatre axes principaux : le développement d’une économie compétitive ; un capital humain de qualité assorti d’équité sociale ; planification et développement durables; et enfin, une bonne gouvernance accompagnée d’un engagement africain. Ces piliers constituent la base d’une vision ambitieuse pour l’avenir du pays.
Pour garantir le succès de cette vision, il est crucial que le Sénégal dispose d’un État stratégique, capable d’anticiper les évolutions, de planifier les actions et de réguler les politiques publiques avec efficacité et transparence. Cependant, ces aspects ne suffisent pas à eux seuls, surtout dans le contexte de pays en développement comme le Sénégal, qui restent largement dépendants des financements et des investissements étrangers. Résoudre cette dépendance passe par une mobilisation accrue des ressources internes, notamment via une politique fiscale rigoureuse, l’expansion du marché du crédit bancaire et financier, ainsi que la promotion de mécanismes de financement alternatifs.
Un aspect essentiel de cette stratégie consiste à augmenter les recettes publiques grâce à la fiscalité. Le Premier ministre a souligné que le Sénégal se trouve actuellement à un taux de pression fiscale légèrement inférieur à 18%, en dessous du seuil de 20% recommandé par l’UEMOA. L’objectif annoncé est d’atteindre et de maintenir un taux de pression fiscale de 20 % ou plus, ce qui générerait plusieurs centaines de milliards de dollars supplémentaires chaque année.
Cette ambition stratégique a été rapportée par nos confrères de Sud Quotidien, et soulignée par des experts comme Ousmane Sonko. L’importance de résoudre la dépendance financière du Sénégal est au cœur de ce programme, en vue d’un avenir prospère et autonome.
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