une « forte hausse » de l’épidémie constatée avant Noël

Fièvre, toux, fatigue, douleurs articulaires et musculaires… Certains Français ont passé le réveillon de Noël à souffrir de ces symptômes. La raison est simple : la semaine dernière, l’épidémie a gagné en intensité. C’est ce que révèle Santé publique France dans son bulletin publié le 26 décembre. En effet, du 16 au 22 décembre, tous les indicateurs liés à cette infection respiratoire contagieuse ont fortement augmenté. « Les virus A(H1N1)pdm09 et B/Victoria ont continué à co-circuler. » Selon les données, toutes les tranches d’âge ont été touchées. Les enfants de moins de 15 ans ont été les plus touchés en ville et à l’hôpital, mais on a observé une nette augmentation des visites aux urgences et des hospitalisations chez les personnes de 65 ans et plus, particulièrement vulnérables.

Infections respiratoires aiguës : les moins de 5 ans et les plus de 65 ans sont les plus hospitalisés

Concernant les infections respiratoires aiguës, leur activité est en nette augmentation en médecine de ville et à l’hôpital dans toutes les tranches d’âge. Les hospitalisations après passage aux urgences concernaient particulièrement les personnes âgées de 65 ans et plus, avec 58 % des hospitalisations pour infections respiratoires aiguës, et les moins de 5 ans, représentant 23 % des hospitalisations. Du 9 au 15 décembre, « Le nombre de nouveaux épisodes d’infections respiratoires aiguës dans les établissements médico-sociaux était en augmentation, tendance tirée principalement par l’augmentation des épisodes liés à la grippe et au virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de bronchiolites. Ces données ne sont pas encore consolidées », peut-on lire dans le communiqué.

L’épidémie de bronchiolite est « à un niveau d’intensité faible »

Du côté de la bronchiolite, le “niveau d’intensité” de l’épidémie de bronchiolite a été localisée « à un niveau faible par rapport à ces épidémies précédentes ». Cela pourrait indiquer le “Passage du pic épidémique (…) qui se confirmera dans les semaines à venir.” Plus précisément, le taux de positivité au VRS commençait à diminuer à l’hôpital la semaine dernière. Il continue cependant de circuler, étant donné que le taux de positivité était en augmentation en médecine communautaire. Pour le Covid-19, les indicateurs syndromiques sont restés globalement stables en ville et à l’hôpital la semaine dernière. Dans le détail, le taux de positivité au SARS-CoV-2 parmi les échantillons testés dans les laboratoires de ville et prélevés par les médecins de ville a diminué, mais a augmenté dans les hôpitaux.

L’importance de la vaccination et des gestes barrières

Santé publique France rappelle que le meilleur moyen de se protéger contre la grippe, mais aussi contre le coronavirus, reste la vaccination. Dans le cadre des rassemblements lors des fêtes de fin d’année, il contribue à protéger votre entourage, notamment les personnes âgées de 65 ans et plus, les enfants de plus de 6 mois, souffrant de comorbidités à haut risque de maladie grave. de la maladie, les patients immunodéprimés, les femmes enceintes et les résidents des établissements de soins de suite ou des établissements médico-sociaux quel que soit leur âge. Pour lutter contre le virus respiratoire syncytial, deux options sont possibles : la vaccination des femmes enceintes pour protéger les nouveau-nés ou les nourrissons de moins de 6 mois, ou la vaccination des bébés avec un anticorps monoclonal.

Enfin, le respect des gestes barrières est essentiel en cette fin d’année. La liste comprend le lavage des mains, l’aération des pièces et le port du masque en cas de symptômes (fièvre, mal de gorge ou toux), dans les lieux très fréquentés et en présence de personnes vulnérables.