La Finlande est probablement la nation la plus imprévisible à chaque début du Championnat du monde junior.
Mis à jour hier à 23h24
Prenez 2017. Une programmation pleine de jeunes stars. Deux défenseurs repêchés dans le top 5Miro Heiskanen et Olli Juolevi. Dormir top 4 complété par deux gardes repêchés au premier tour, Juuso Valimaki et Urho Vaakanainen.
Bon potentiel offensif avec Eeli Tolvanen, Kristian Vesalainen et Henri Borgström, tous repêchés au premier tour, pour compenser les départs de Patrik Laine, Jesse Puljujarvi et Sebastian Aho. Ce que nous avons perdu en attaque, nous l’avons gagné en défense.
Coup de théâtre : la Finlande ne s’est pas qualifiée pour les quarts de finale ! L’entraîneur a été limogé avant même les matches de relégation contre la Lettonie et nous avons évité de peu la catastrophe.
Il n’y avait pas de stars en 2022, à part peut-être Joakim Kemell. Mais une dizaine de joueurs sont revenus du tournoi précédent. Et cette fois, le entraîneur appuyé sur les bons boutons. Le jeu collectif finlandais a été à la hauteur et a atteint la finale, une deuxième médaille après celle de bronze en 2021.
Après les années dorées, entre 2016 et 2018, où la Finlande a vu un de ses fils repêché chaque année parmi les cinq premiers par les équipes de la LNH, cette nation de seulement 5,5 millions d’habitants connaît un certain point bas. de vague au niveau des espoirs de la Ligue Nationale.
Le Centre Konsta Helenius a été repêché à 14 anse classé par les Sabres de Buffalo l’été dernier, Emil Hemming à 29 anse classé par Dallas, mais il n’y en a eu aucun au premier tour en 2023.
Cette sécheresse fait mal à l’équipe 2025, qui ne compte pas une grande cohorte de joueurs de 19 ans, et seulement six joueurs de retour de l’année précédente. Mais ce pays, nous le disions plus haut, est capable de surprendre quand on s’y attend le moins.
La Finlande constituait ainsi un défi intéressant pour le Canada en ouverture du Championnat du monde junior, jeudi soir, un certain match baromètre, bien plus que ne devrait l’être le choc contre la Lettonie, prévu ce vendredi.
Le Canada voulait retrouver son classement de puissance après une décevante cinquième place en 2024, malgré la présence de Macklin Celebrini et une flopée de choix de première ronde.
Nous comptons sur le retour de seulement cinq joueurs de l’an dernier, mais cette année, nous n’avons pas hésité à confier des postes à des joueurs de 18 ans et moins promis à un bel avenir, Gavin McKenna, Mathew Schaefer et Porter Martone, tous des choix probables dans le top 3 ces prochaines années.
En ce sens, la victoire 4-0 du Canada lors du premier match du tournoi est rassurante. Malgré l’imprévisibilité de la Finlande, cette nation demeure une puissance, au même titre que le Canada, les États-Unis et la Suède.
De plus, le premier objectif du Canada est important. Hockey Canada ne fait généralement pas confiance aux jeunes joueurs. Mais il a enfreint cette loi non écrite cette année en accordant des postes à Gavin McKenna, 17 ans, probablement le premier choix en 2026, à Porter Martone, 18 ans, et au défenseur Gavin Matthew Schaefer, 17 ans.
McKenna a marqué le premier but, sur une passe de Schaefer. Il a ajouté un but dans un filet vide. Martone devrait être repêché dans le top 3 en 2025, mais ne soyez pas surpris si Schaefer bat l’Américain James Hagens à la première place l’été prochain.
Carter George a lancé le jeu blanc pour l’équipe canadienne. Son nom ne dit peut-être pas grand-chose au Québec, mais il y a un lien avec le Canadien.
Le CH a cédé son 57 aux Kings de Los Angelese choix total en 2024 pour passer du 26e au 21e ramer et mettre la main sur le centre Michael Hage. Los Angeles a repêché Liam Greentree à 26 anse rang… et George à 57 anse. Le temps nous dira qui avait l’avantage ! Mais ce n’est qu’un match du Championnat du monde junior…