Les temps sont durs en Béarn. Les difficultés se succèdent et la Section peine à se remettre sur les rails. Les blessés s’accumulent à l’infirmerie, le jeu n’est plus aussi bien huilé que par le passé. Les greens chutent progressivement au classement et occupent désormais une inquiétante 13ème place.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
A la mi-saison, Sébastien Piqueronies n’imaginait certainement pas figurer à l’avant-dernière place du classement. Seuls quatre points séparent les Béarnais des Vannetais, soit une victoire. La Section est donc en difficulté et envisage une année 2025 tendue.
Une infirmerie débordante
Cette situation n’est pas arrivée par hasard, les Verts ne comptent plus leur nombre de blessés. L’infirmerie contient une équipe au complet avec pas moins d’une quinzaine de joueurs sur le banc de touche depuis plusieurs semaines. Et la situation ne semble pas s’améliorer. Ce week-end, pour être précis, il manquera 17 joueurs.
Parmi eux, les cadres du staff et les responsables techniques qui portent habituellement l’équipe. Derrière, Laporte, Manu et Klemenczak sont aux petits soins. Mais surtout, la pépite Théo Attissogbe (entorse du genou), blessé à l’automne avec le XV de France. Habitué à s’appuyer sur ses jeunes pousses, les Piqueronies, souffrent de leur absence, le jeu palois également.
Devant, c’est la même limonade. Longtemps absente, Beka Gorgadze, poids lourd du peloton, est enfin revenue sur les terrains depuis peu. Mais Rey, Whitelock, Picquette, Kaulashvili et Jolmès sont concernés. Autant d’options en moins pour le staff béarnais pour constituer l’équipe.
Au-delà des simples absences, ce sont les conséquences qui posent problème. Plusieurs absents au même poste signifient moins de profondeur d’effectif et donc moins de repos. Certains joueurs sont obligés de continuer sans pause, notamment aux deuxième et troisième rangées, les positions les plus touchées. Quand on connaît l’importance de ces postes dans le Rugby moderne, on comprend mieux la situation actuelle du club.
TOP 14. Fidèle à la Section Paloise : ce cadre repousse les géants du Top 14 à prolonger !
Même si les absences n’expliquent pas tout, elles constituent une grande partie du problème palois. Il faut aussi laisser le temps à cette jeune équipe de se construire et de trouver des repères collectifs. Mais le rugby de haut niveau ne peut pas attendre et la Section doit absolument sortir de cette situation, sous peine de lutter pour le maintien jusqu’à la 26ème journée.
La réception de Vannes au Hameau (samedi, 14 heures) sera décisive pour la suite de la saison. Une victoire donnerait un vent de fraîcheur aux partenaires d’Émilien Gailleton.