l’année 2024 a été particulièrement meurtrière pour les Belges de l’étranger

l’année 2024 a été particulièrement meurtrière pour les Belges de l’étranger
l’année 2024 a été particulièrement meurtrière pour les Belges de l’étranger

Ce drame intervient quelques jours après que le corps sans vie de Dries De Graeve, un Gantois de 29 ans disparu fin novembre au Maroc, a été retrouvé la semaine dernière dans la région d’Agadir.

Les premières observations sur le terrain et les effets personnels découverts au sommet du ravin favorisent l’hypothèse selon laquelle la victime a perdu la vie suite à une chute, ajoutent les mêmes sources. Les services de la Gendarmerie royale marocaine ont ouvert une information judiciaire, sous la direction du parquet, pour déterminer les circonstances du drame.

Ces découvertes macabres portent à 741 le nombre de compatriotes belges qui ont perdu la vie en 2024, selon Pierre Stevelynck, porte-parole du SPF Affaires étrangères. Une légère augmentation par rapport aux années précédentes au cours desquelles 700 Belges ont perdu la vie en 2023, 740 en 2022 et 670 en 2021.

« Le nombre réel est plus élevé »

« C’est le nombre de décès dont les Affaires étrangères ont été informées. Comme les décès ne nous sont pas toujours communiqués, le nombre réel est plus élevé», précise Pierre Stevelynck. “Les informations sur la cause du décès ne sont pas disponibles.

Concernant les mesures en cas de disparition, si la famille en Belgique signale la disparition à la police locale, un suivi peut être effectué par l’Unité des Personnes Disparues. Des réunions de coordination peuvent avoir lieu entre le SPF Affaires étrangères, la Cellule des personnes disparues, la police locale et le parquet compétent.»ajoute-t-il.

Disparition d’un couple belge à Tenerife : un corps mutilé retrouvé à proximité de l’endroit où celui de Laura Trappeniers a été découvert

Dans certains cas, les autorités judiciaires peuvent décider d’envoyer des commissions rogatoires pour soutenir les enquêteurs locaux. Ce fut notamment le cas du couple belge disparu à Tenerife et où seul le corps de Laura Trappeniers a pu être retrouvé au large de l’île. “Nos missions à l’étranger peuvent être impliquées, afin de contacter les autorités locales, de se renseigner auprès des hôpitaux, etc. »indique Pierre Stevelynck.

Les actions entreprises par le SPF Affaires étrangères sont adaptées en fonction du contexte de chaque dossier. “Concernant les commissions rogatoires internationales (CRI), plusieurs bases juridiques comprenant différents traités et conventions couvrant plusieurs domaines judiciaires spécifiques existent et permettent d’exécuter des CRI à l’étranger, à la demande des autorités judiciaires belges. S’il n’existe aucune base légale, ce qui est plutôt rare, la Belgique offre la réciprocité. Si cela est accepté, le CRI sera exécuté sur cette base, malgré l’absence d’accord.», conclut-il.

 
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