Par
Éditorial Paris
Publié le
26 décembre 2024 à 7h24
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Noël approche mais la préfecture de Seine-Saint-Denis ne fait pas de cadeaux en matière de santé de la population. Plusieurs contrôles de santé ont été réalisés dans les établissements du département. Des violations des règles d’hygiène ont été constatées. Trois restaurants et un supermarché ont été sanctionnés.
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Saint-Émilion in Aubervilliers
Lors de leur inspection, les inspecteurs de la direction départementale de la protection de la population (DDPP) ont été marqués par manque d’hygiène savon manuel et bactéricide qui présente un « risque majeur d’intoxication alimentaire, notamment par des bactéries fécales ». Le nettoyage des équipements et des locaux et leur entretien sont « insuffisants ».
Autre problème : manque de traçabilité et DLC secondaire. Une liste qui n’est pas exhaustive.
El Baraka à Montreuil
Dans ce restaurant qui ne disposait pas de déclaration d’activité, les inspecteurs de la DDPP ont constaté de nombreuses déficiences dont l’insuffisance de moyens pour lutter contre nocif. L’entretien, le nettoyage et la désinfection des locaux ont été jugés « insuffisants ». Les denrées alimentaires ne sont pas conservées à des températures appropriées, les légumes ne sont pas décontaminés, l’origine des viandes n’est pas affichée, etc.
Poulet épicé Bakaba à Gagny
La liste des manquements relevés par les inspecteurs ressemble à celle des autres restaurants sanctionnés : absence de déclaration d’activité, de lutte antiparasitaire, de procédure de nettoyage et désinfection. Un nettoyage qui a également été jugé “insuffisant”. De plus, les denrées alimentaires sont introuvables.
MK Supermarket in Montreuil
Différents types d’entreprises, même problème. Les inspecteurs ont constaté que l’établissement ne disposait pas de déclaration d’activité. La procédure de mise en œuvre des bonnes pratiques d’hygiène alimentaire n’existe pas, tout comme la procédure de nettoyage et de désinfection locaux et équipements.
Dans leurs rapports, les experts de la DDPP estiment que la poursuite de l’exploitation de ces quatre établissements « entraînerait une risque grave pour la santé publique« . La préfecture a donc ordonné leur fermeture immédiate. Ils pourront rouvrir une fois les modifications demandées effectuées.
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