Certes, l’année 2024 du FC Metz s’est terminée sur une vraie fausse note à Troyes en Coupe de France. Bien entendu, le bilan des Grenats dans cette première partie de championnat est loin d’être parfait. Bien sûr, si la saison de Ligue 2 se terminait aujourd’hui, il faudrait passer par les barrages pour valider ou non l’objectif de reprise. Mais les premiers mois de compétition ont démontré une chose : cette équipe messine a un plan de jeu et elle s’y tient. Elle essaie de jouer au football, tout simplement, ce que l’on devrait apprécier après un précédent exercice passé à courir derrière le ballon et à attendre un miracle ou un exploit d’un certain roi George.
Cette méthode est celle de Stéphane Le Mignan, un entraîneur arrivé cet été avec un CV modeste (Vannes, Boulogne, Concarneau…) mais de vraies idées. Ceux qui ont séduit Gauthier Hein, par exemple, ou encore Benjamin Stambouli, alors que les deux joueurs auraient certainement pu jouer une division plus haute.
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Avec le technicien breton, les Lorrains ne sont plus livrés à eux-mêmes sur le terrain. Ils travaillent, connaissent leurs adversaires, prennent des risques. Ils souffrent parfois, comme à Annecy ou Clermont, peuvent parfois passer à côté, comme dans l’Aube, mais ils adhèrent au discours de leur entraîneur. Calme, calme. Stéphane Le Mignan sait où il va et même si la glorieuse incertitude du sport empêche tout allumeur, donne envie d’y croire.
Ce point est certes secondaire pour les supporters, mais il est également important : l’homme est aussi rafraîchissant. Au micro des journalistes, le natif d’Auray parle football, surprenant parfois par sa transparence. Est tout simplement humain. Dans un sport toujours plus froid, toujours plus éloigné de son public, c’est peut-être moins fortuit qu’il n’y paraît.