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L’accès à un immeuble de la rue des Lois, au centre de Toulouse, a dû être fermé ce dimanche après des vibrations inquiétantes. L’escalier présentait notamment des signes de fragilité inquiétants.
Lorsqu’un commerçant a tiré la sonnette d’alarme ce dimanche 22 décembre en fin de matinée, il s’est inquiété. « Il avait la sensation que le bâtiment voisin bougeait. Il a également entendu des bruits étranges”, a indiqué la police.
Les pompiers, mis en alerte à 12h35, ont dépêché des spécialistes du risque bâtiment sur place, au 39 rue des Lois. Des professionnels qui, une fois à l’intérieur de ce bâtiment de trois étages qui semble en travaux, ont constaté des signes de faiblesse.
Douze appartements interdits
Des membres de l’équipe d’astreinte du service de protection de la population de Toulouse et des techniciens d’un bureau d’études sont venus étudier la problématique. Ils ont confirmé la fragilité de cet immeuble qui accueille douze appartements étudiants. L’escalier central a été jugé « à risque » avec un risque d’effondrement.
Il a été décidé d’interdire l’accès au bâtiment. Des barrières et des rubans ont été installés devant la porte. En revanche, un périmètre de sécurité n’a pas été jugé nécessaire. Un ordre de danger devrait être émis très rapidement, ce lundi matin, par la mairie.
« Les douze logements étudiants, tous contrôlés, étaient vides ce dimanche. Probablement à cause des vacances de Noël”, a indiqué la police. A leur retour, les étudiants concernés se retrouveront dans une belle situation embarrassante. L’un d’eux, Brice, rencontré sur place, s’est montré inquiet : « Ça a l’air neuf extérieurement. A l’intérieur, c’est moins brillant. Il y a des supports de soutien à l’entrée depuis plusieurs mois !
Il est bien sûr trop tôt pour savoir ce qui a fragilisé ce bâtiment qui a fait l’objet de travaux ces derniers mois. En tout cas, les immeubles à risque s’additionnent à Toulouse. La semaine dernière, samedi 13 décembre, un immeuble situé rue Denfert-Rochereau, également au centre de la Ville rose, a dû être évacué après la découverte de la vulnérabilité d’un appartement au 1er étage, où un mur avait été renversé. vers le bas. .
Depuis mars, et l’effondrement d’un immeuble de la rue Saint-Rome, les alertes et fermetures d’immeubles se multiplient à Toulouse.
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