Le Stade Rochelais a de quoi faire la fine bouche malgré une série de trois succès

Le Stade Rochelais a de quoi faire la fine bouche malgré une série de trois succès
Le Stade Rochelais a de quoi faire la fine bouche malgré une série de trois succès

« Je savais qu’il y avait un espace, parce que quand on sort de Coupe d’Europe, quand on est une équipe comme La Rochelle, il peut y avoir une sorte de relâchement. Il n’y en avait pas. » Si Christophe Urios et les Clermontois, sortis battus (20-15), ont eu l’occasion de s’imposer ce samedi, ce n’est en fait pas dû à un problème d’attitude côté maritime. Cela a été confirmé par la solide défense jaune et noire sur le dernier ballon porté par l’adversaire. Cependant, Ultan Dillane met en avant un aspect mental dans les difficultés actuelles de La Rochelle, et c’est un des enseignements du match.

1 Intensité mentale trop variable

« En deuxième année, mentalement, je pense qu’on n’y était pas vraiment. Notamment en termes de discipline, souligne le 2e ligne franco-irlandais. Ce qui m’énerve un peu, c’est que dans les grands matches comme contre Toulouse et Leinster – enfin peut-être pas la saison dernière à Dublin – on joue un peu plus 80 minutes que dans des matches comme celui-ci ce soir. Où là, quand on pense qu’on gère bien, peut-être qu’on s’endort un peu… » « On n’a plus le droit de perdre à domicile après ce qui s’est passé (contre Vannes, NDLR). Tout le monde fait beaucoup d’efforts sur le terrain, ça ne lâche rien. Quand il y a des pertes de ballons, tout le monde bouge, court, personne ne se plaint sur le terrain, tempère Grégory Alldritt malgré tout. Quand on est tous sur la même longueur d’onde, quand on augmente l’intensité, quand on donne beaucoup d’énergie, quand on bouge, on est très dangereux. Il faut maintenant réussir à le faire pendant 80 minutes. »

2 Contenu non conforme aux ambitions

« Après Vannes, nous voulions absolument être aux 3/3 pour les vacances de Noël. En revanche, jeudi, nous reviendrons à l’entraînement avec, je l’espère, beaucoup d’humilité et l’envie de préparer Perpignan pour vraiment les défier pendant 80 minutes, insiste le capitaine. On n’a pas été bons sur nos appuis, nos collisions. Je suis exigeant car nous avons des ambitions claires. Bien sûr on a le sourire, il y a de la musique dans le vestiaire mais quand on voit ce qu’on vise, il faut être exigeant envers soi-même. » Le Gersois évoque notamment la carte de Thomas Berjon, prise « parce que toute l’équipe ne fait pas le boulot. Devant, nous pouvons faire beaucoup mieux en défense. »

«Je suis très heureux. C’est mon premier essai, mais cela aide l’équipe et c’est tout ce qui compte.

3 Un succès, une ovation et une réconciliation

Concernant cette exclusion temporaire (47e), la décision de M. Brousset a semblé dure dans tout le stade, tant il n’y avait rien d’évident sur l’attaquant, ni sur son côté volontaire. De quoi entraîner une énorme bronca mais aussi une réaction de Ronan O’Gara, qui lui vaut les réprimandes de l’arbitre. Ce qui n’a pas plu à Deflandre, qui a immédiatement ovationné son manager. Petit clin d’œil de l’Histoire, la première fois que les jaunes et noirs l’avaient ainsi soutenu, c’était après son altercation avec Christophe Urios, également présent samedi. D’ailleurs, après avoir serré la main du manager de l’Asemist après la pause et lui avoir promis de venir lui parler après le match, « ROG » a tenu parole d’aller partager une bière avec son homologue auvergnat, ce que ce dernier a raconté dimanche sur RMC. antenne.

4 Un premier essai « chanceux » pour Dillane

Jamais depuis son arrivée au club Ultan Dillane n’avait inscrit un essai. Il a attendu son 59e match pour y parvenir. “J’ai été très surpris, et même un peu chanceux”, a-t-il réagi. En effet, sur penalty, « j’ai commis une erreur dans mon annonce » en sautant au-delà de la ligne des 15 mètres, éliminant un hors-jeu pour la défense. Mais si les Jaunards sont venus couper son lien avec ses partenaires, les autres ont oublié de se placer entre le but et lui (17-3, 34e) : « Je suis très content. C’est mon premier essai, mais ça aide l’équipe et c’est tout ce qui compte. »

« Antoine (Hastoy) revient, avec un peu de - de jeu, je pense qu’il en aura [à Perpignan] »

5 Ihaia West confirme, Antoine Hastoy rejoue

“Ihaia (Ouest) a encore fait une belle prestation, je pense qu’il a bien mené le match, notamment avec son 50-22 en seconde période qui a fait beaucoup de bien à tout le monde”, a réagi Rémi Talès, interrogé sur ses ouvertures du match. Il a joué quatre matches assez bien, ce qui est bien. Antoine (Hastoy) revient, avec un peu de - de jeu, je pense qu’il en aura [à Perpignan]. Nous avons besoin de tout le monde. On a des 10 avec beaucoup de qualité, ils ont besoin de s’exprimer, d’avoir confiance. On compte sur nos trois 10, et même quatre avec le petit Diego (Jurd, NDLR), en Espoirs. Nous voulons qu’ils se mettent au défi. »

6 Des rotations à prévoir à Perpignan

Samedi, Reda Wardi s’est déclaré forfait le matin du match pour cause de maladie. Jonathan Danty (genou) et Tawera Kerr-Barlow (touché à un nerf à l’épaule, selon Talès), ne devraient pas être rétablis pour la 13e journée, dimanche 29 décembre. À Aimé-Giral, d’autres absences sont à prévoir, avec certains internationaux mobilisés en novembre n’ayant pas encore pu prendre leurs vacances. « On leur met beaucoup de pression, ils méritent de souffler encore quelques jours », glisse le Landais. On pense notamment à Will Skelton, qui n’a raté qu’un seul match, alors qu’il était avec l’Australie…

 
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