Par
Éditorial Normandie
Publié le
22 décembre 2024 à 13h14
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Les élus de Franqueville-Saint-Pierre (Seine-Maritime) près de Rouen se sont mis d’accord pour faire un grand pas en avant lutter contre le réchauffement climatique et économiser de l’argent sur les factures d’électricité de la ville.
Panneaux photovoltaïques sur deux sites
Bruno Guilbert a ensuite présenté la convention conclue avec la société Serm Aser, pour installer des ombrières (c’est-à-dire des panneaux photovoltaïques) sur deux sites de la commune. Deux ombrières de 281 kWc réparties sur 1 256 m2 soit 624 panneaux photovoltaïques en bordure du terrain de football du stade de Vion : « pour que parents et sportifs puissent assister aux matchs ou aux entraînements à l’abri du soleil ou de la pluie ».
Le coût de l’investissement est supporté par l’entreprise. Elle installe les stores. Avec un contrat de 30 ans, nous recevons une petite redevance pour l’utilisation du terrain.
Les autres d’une puissance de 228 kWc, soit 506 panneaux photovoltaïques sur 1 021 m2, seront installés sur le parking du cimetière et sur une bande de terrain à l’arrière : « le coût de l’investissement est pris en charge par l’entreprise. Elle installe les stores. Avec un contrat de 30 ans, nous recevons une petite redevance pour l’utilisation du terrain. Chaque année, elle nous demande également si nous devons ou non acheter l’électricité produite. Nous aurons un prix proposé. S’il est supérieur à celui de notre fournisseur habituel, nous ne le prendrons pas. S’il est inférieur, nous aurons le choix. Dans une simulation, pour 2023, nous aurions pu réaliser une économie de 14 000 euros. La mise en service pourrait avoir lieu fin 2025, début 2026. »
Des discussions ont également été menées au centre technique municipal, sur le parking des véhicules et sur le silo à sel.
Et sur le toit de la mairie ?
Une question évoquait la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de l’Hôtel de Ville, un chantier sur lequel le maire a reconnu qu’il y avait des difficultés. « Selon les plans, nous pourrions le faire, mais une étude complémentaire a montré que la construction ne respectait pas entièrement les plans initiaux et que la structure ne supporterait pas le poids des panneaux en raison de la plus grande portée du béton. Nous nous tournons désormais vers la crèche et la Police Municipale, en espérant que nous n’aurons pas les mêmes surprises”, a expliqué Bruno Guilbert.
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