Tout à l’heure, un client vient de repartir avec une tasse. Les demandes de cadeaux sont de plus en plus fréquentessays Roméo Flinois-Mallais, manager of the second-hand second-hand store Chez Désiré, rue du Rabot.
Les visiteurs du magasin augmentent à l’approche des vacances. «Nous retrouvons des pièces qui n’existent plus sous une forme nouvelle. Les clients sont fiers de faire quelque chose pour la planète et, en même -, de se démarquer en ne portant pas les mêmes vêtements que tout le monde. »tente de s’expliquer le jeune homme.
“On trouve plus de pièces originales que dans les grands magasins”
Clara, 75 ans, achète d’occasion depuis deux ans. Elle recherche une veste pied-de-poule : «J’ai le béguin ou pas. On trouve plus de pièces originales que dans les grands magasins », confirme-t-elle.
C’est aussi la motivation première de Margot, une Niortaise de 34 ans, qui essaie un chapeau à La Renarde Vintage, une brocante située rue Henri-Clouzot. « Les chemisiers en soie anciens sont de meilleure qualité que ceux fabriqués aujourd’hui. »
Le magasin est principalement fréquenté par des habitués, de tous âges, à la recherche de ce qu’ils recherchent. « Notre client le plus âgé a 101 ans ! »s’exclame Audrey Bonnin, la gérante. Il ouvre exceptionnellement en semaine, pendant les périodes de fêtes.
« Les clients proposent beaucoup : les mères viennent chercher leurs filles et vice versa. Pour les papas, les chemises en jean sont populaires. » Les prix sont abordables et adaptés à tous les publics. « Cela va de deux euros, pour les étudiants, à 60 euros pour une veste en cuir, l’article le plus cher. »
Objets d’occasion et locaux
Chez Happy Troc, dans le quartier Mendès France, le magasin ne désemplit pas le week-end. « A Niort, nous avons battu notre record de fréquentation dès l’ouverture. Le samedi, il y a des fous”» s’étonne encore Nicolas Guignard, gérant des enseignes du même nom aux Sables-d’Olonne, La Rochelle et Niort.
Ce dernier, ouvert le 3 juillet 2024, a rapidement trouvé son public. Sa promesse : fournir tout ce dont vous avez besoin pour la maison et bien plus encore, uniquement de seconde main. Après expertise, Happy Troc rachète les meubles ou bibelots laissés par les clients.
Ils peuvent également les confier en consignation, les vendeurs recevant leur dû une fois l’article vendu, ou préférer les bons d’achat. « 90 % des produits proviennent d’un rayon de 10 kilomètres à la ronde. Nous achetons et vendons aux populations locales »» aime à rappeler l’homme de 46 ans, qui déambule dans les allées.
« Les gens en ont marre de jeter »
« Nous enregistrons beaucoup de petits achats. Certaines personnes viennent deux fois par jour. Ils s’offrent des CD, des vinyles, des boîtes de Lego. On remarque également un intérêt pour les petits meubles et les belles lampes. Nous suivons les tendances, comme les cartes Pokémon. » Pour le gérant, « les gens en ont marre de jeter, les motivations sont à la fois écologiques et économiques. Et tous les produits sont garantis deux ans, comme neufs ».
Sarah, 53 ans, Suissesse installée à Chauray depuis 20 ans, est une croyante de longue date. « Je préfère venir en magasin et feuilleter, plutôt que de chercher sur Leboncoin. Mes deux enfants plus âgés ont tous eu des produits d’occasion : canapés, tables, lits, étagères… Cela aide beaucoup lorsqu’on débute dans la vie active. On y trouve de tout et de très belles choses. »