A Limoges, la galerie N°3 déménage et confie sa première exposition aux artistes présents depuis le début

Les plus beaux projets naissent parfois de manière inattendue. C’est le cas de la galerie N°3 à Limoges. Il est né de la rencontre entre un amateur, un collectionneur d’art et un artiste.

« J’ai créé la galerie parce que je possède la marque Alba Ignis [rue Jean-Jaurès]avec lequel je publie des artistes sur porcelaine. J’ai découvert le travail de Bryan Ley trois mois avant les vacances de Noël, il y a trois ans. Immédiatement, on m’a proposé un magasin

. Je me suis dit que c’était intéressant de mettre face à face le travail de Bryan sur planches et ces peintures, d’où la première exposition », se souvient le galeriste Eloi Besse.

Figuratif et abstrait

« Je suis tombé amoureux de cette galerie où j’ai travaillé trois mois. Petit à petit, j’ai rencontré de plus en plus d’artistes », ajoute-t-il.

Trois ans plus tard, à l’approche de Noël, la Galerie n°3 existe toujours et, mieux encore, elle s’est agrandie. Elle quitte la rue Jean-Jaurès pour la rue Monte-à-Regret. « C’était une brocante, en ruine, mais je me disais toujours, quand j’allais acheter mon vin chez le caviste d’en face, que cet endroit était vraiment intéressant », poursuit le galeriste.

Après quatre mois de travaux, la réfection complète de la verrière, la galerie a ouvert en grande pompe le 12 décembre. Naturellement, les artistes qui ont « réalisé » la première version de la galerie N°3 sont de retour: Chagot, Klemt, Lucette Brandy, Mako Moya, Max Robert et bien sûr Bryan Ley.

En haut, de gauche à droite : Bryan Ley, Mako Moya, Klemt. En bas de gauche à droite : Max Robert, Chagot, Lucette Brandy (Photos Stéphanie Barrat)

Eloi Besse expose ce qu’elle aime, des artistes éclectiques, « autant de peintures figuratives qu’abstraites » et des artistes plutôt locaux, « même si ce n’est pas une fin en soi ».

« Je choisis ceux qui me semblent pertinents et dont c’est le métier », poursuit-il, pour proposer des expositions tous les deux mois environ.

« L’avantage de cette galerie plus grande (160 m²), c’est qu’il y aura des œuvres permanentes. J’aurai du stock pour tous les artistes qui exposeront dans la galerie et je pourrai répondre à la demande», prévient-il.

Ici, tout est à vendre, les tableaux, les sculptures, les meubles, car ce sont des pièces de créateurs. « Les prix oscillent entre 200 et 8 000 €, ce qui me semble abordable. »

Alors si vous êtes tenté ou simplement curieux, franchissez la porte et, c’est sûr, vous rencontrerez une personne formidable…

La marque travaille uniquement avec des concept stores dans toute la [email protected]

.

Où, quand ? L’exposition est visible jusqu’au 20 janvier à la galerie N°3, 4, rue Monte-à-Regret. Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 19h. Renseignements au 07.82.25.99.29 ou
Du - de la galerie Champaloux
L’atelier d’encadrement et galerie d’art Champaloux où se trouve aujourd’hui la galerie N°3, rue Monte-à-Regret à Limoges, appartenait aux « belles boutiques » du quartier situé entre la place d’Aine, la rue des Arenas et les rues adjacentes.
« Ce commerce avait quelque chose d’élégant, puisqu’on venait y faire encadrer des tableaux et, en même -, à l’intérieur, il y avait un « désordre » innommable, qui faisait certainement partie du métier d’artisan », se souvient Philippe Pauliat-Defaye, adjoint au maire. de Limoges, chargé de la culture, qui a grandi dans ce quartier. Son père et son grand-père étaient bouchers-traiteurs, rue des Arènes.« A l’époque, le patron, M. Champaloux, était un personnage pittoresque, il n’enlevait jamais son chapeau », poursuit-il encore. “Dans les annuaires, on retrouve un peintre en bâtiment nommé Champalou (sans que ses descendants se succèdent avec cette même activité, puis la surveillance, jusqu’à la cessation d’activité”, précise Paul Colmar, collectionneur de photos et grand connaisseur de la vie limougeoise.C’est donc un joli clin d’œil à cette saga familiale qu’une galerie y a installée : “ça ravit l’enfant que j’étais et l’amateur d’art que je reste”, s’amuse Philippe Pauliat-Defaye (

Photothèque Paul Colmar).

 
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