un gouvernement « pendant le week-end », les retraites, le budget, Mayotte et autres, l’essentiel de l’intervention du Premier ministre

un gouvernement « pendant le week-end », les retraites, le budget, Mayotte et autres, l’essentiel de l’intervention du Premier ministre
un gouvernement « pendant le week-end », les retraites, le budget, Mayotte et autres, l’essentiel de l’intervention du Premier ministre

François Bayrou était l’invité de 2, ce jeudi 19 décembre à 20h40. Le résumé de son intervention.

“Premier ministre sans gouvernement, sans budget”, François Bayrou était l’invité de France 2 ce jeudi

Quel bilan à Mayotte ?

C’est la “plus grande catastrophe que notre pays ait connue depuis longtemps (…) L’île est complètement dévastée”.

Sur le bilan humain, le Français Bayrou « 31 victimes », un bilan qui pourrait être pire avec de nombreuses personnes encore sous les décombres, notamment dans les régions isolées et les nombreux bidonvilles de l’île.

Pour reconstruire Mayotte, « il faut fixer un délai bien plus rapide » que les 5 ans qui ont été nécessaires pour reconstruire Notre-Dame de Parid

Un gouvernement « avant Noël »

“Le gouvernement doit être présenté ce week-end, au moins avant Noël”, assure-t-il.

“Nous n’avons pas de budget”, une première depuis 65 ans, condamnant la censure du gouvernement Barnier.

Souhaitant la présence de tous les partis venus ce jeudi dans la journée à Matignon, le Premier ministre ajoute qu’il trouvera « les moyens de partager l’information » avec LFI et le RN.

“Nous ne pourrons pas nous en sortir si nous ne sommes pas ensemble”, a-t-il insisté alors que “tout le monde spécule sur le chaos…”

Il décrit ce système de gouvernement : « Il y a trois cercles » selon lui, ceux qui participent, ceux qui s’opposent mais qui acceptent de dialoguer, et ceux qui soutiennent.

“Je n’utiliserai pas le 49.3 sauf blocage sur le budget”, a-t-il précisé, demandant que pour un - donné, il accepte que le gouvernement vive et aille de l’avant.

Sauf surprise, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau devrait rester, comme d’autres membres du gouvernement Barnier. Mais François Bayrou souhaite que la gauche participe au gouvernement. « J’aimerais que différentes sensibilités se rencontrent. »

Les retraites, une réforme à revoir

Reprendre les discussions sans suspendre la réforme ? Oui, selon François Bayrou. « Le débat aurait pu être porté chez les Français », déplore-t-il toutefois. La réforme des retraites de 2023 est « fragile, discutable », répondant « j’y crois » à la question de savoir s’il existait une autre solution pour partir à la retraite à 64 ans.

« Il est normal que ceux qui sont au marteau-piqueur partent plus tôt », ajoute-t-il, disant qu’il accepte cependant « de rouvrir le débat sur tous les sujets concernant les retraites… « On peut trouver une autre organisation, mais la question du financement surgit. Mais « ça me fait honte que ce soient les générations futures, les plus jeunes, qui se retrouvent dans la charrue ».

“Nous reprenons, mais nous ne suspendons pas” la réforme des retraites, insiste-t-il. “C’est une porte ouverte de bonne foi.”

Un budget à la mi-février ?

il n’y a pas de budget pour 2025, ce qui suscite beaucoup d’inquiétudes chez les Français.

Or, avec ce budget, il faut « un plan de rééquilibrage de nos finances publiques », affirme François Bayrou, évoquant un délai de 10 ans pour ce plan, qui ne passera pas forcément par des impôts.

“La France est le pays le plus imposé d’Europe”. Ce n’est pas par les impôts que l’on équilibre une société. « Nous avons besoin de taxes, nous avons un modèle unique au monde qui est tout pour un. Je suis pour notre modèle social.

Alors qui va payer ? Le Premier ministre évoque les entreprises qu’il faut « privilégier », qui « sont notre tissu économique ».

Il faut aussi faire des efforts de production, comme l’Allemagne : « Si nous produisions aussi bien que les autres, nous n’aurions pas de problèmes pour financer la retraite. »

« J’espère qu’on pourra avoir un budget à la mi-février » 2025, espère-t-il. Mais « je pense que nous devons économiser de l’argent ». Cela fait longtemps que je pose la question de la dette, parce que j’ai vu le mur.» « La dette fait chier tout le monde. »

Comment le réduire ? « Vous le verrez », répond-il, ajoutant qu’il faudrait « négocier » avec les autres partis. Une piste ? Une « meilleure organisation de l’État central ».

Affaires judiciaires

La condamnation de Nicolas Sarkozy ? “Ça m’a fait mal”

Gisèle Pélicot ? « Elle a osé affronter le pire du pire, l’horreur absolue et dégoûtante de l’homme avec qui elle partageait sa vie. Je lui ai dit merci, j’ai été envahi d’admiration devant cette audace de dénoncer le pire du pire pour les autres.

 
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