Par
Paul-Émile Bouchy
Publié le
19 décembre 2024 à 16h25
Voir mon actualité
Suivez l’actualité lorraine
Vous les avez peut-être déjà aperçus : de nouveaux panneaux ont été installés aux entrées de la métropole du Grand Nancy. Ils indiquent la mise en œuvre à partir du 1er janvier 2025 de la zone de mobilité à faibles émissions (ZFE-m) sur ce territoire.
Alors que sanctions sont prévus pour les automobilistes non autorisés à circuler dans la métropole, ils seront en effet difficile à appliquer. Voici pourquoi.
Pas encore de caméras pour infliger des amendes aux automobilistes
Interrogée à ce sujet, Laurence Wieser, conseillère mobilité active et qualité de l’air à la Métropole du Grand Nancy, a répondu : « Aujourd’hui, la verbalisation existe à peine. Je ne vais pas vous mentir. »
C’est promis par l’Etat par verbalisation vidéo, par lecture des plaques d’immatriculation comme c’est le cas en Belgique ou en Allemagne où ça marche très bien. Les caméras devraient arriver en 2026 avec un système centralisé au niveau de l’État.
Un cas similaire à ce qui se passe au sein de la ZFE de Strasbourg où les contrôles ne sont toujours pas automatisés.
Amende possible en cas de contrôle routier ou de stationnement
En attendant l’arrivée de ces caméras, un automobiliste peut être verbalisé seulement dans deux cas par la police : lors du stationnement de leur véhicule dans la métropole du Grand Nancy ou lors d’un contrôle routier.
« Tu devrais le savoir la vérification de l’autocollant ne constitue pas un motif d’inspection. Nous ne pouvons pas vous arrêter uniquement pour vérifier que vous disposez du bon autocollant», explique Laurence Wieser.
Le montant de l’amende sera 135 euros pour les professionnels (véhicules lourds et utilitaires) et 68 euros pour les particuliers.
Un ZFE-m qui impactera un petit nombre d’utilisateurs
En fait, cette nouvelle réglementation concernera un petit nombre d’automobilistes. Depuis 2025, poids lourds et véhicules utilitaires professionnels Les Crit’Air 5 ou non classés ne pourront plus circuler en métropole.
Dans 2028cela s’étendra à individus dont les voitures et deux-roues sont Crit’Air 5 ou non classés.
« Notre objectif n’est pas d’être répressif ou de punir les gens », rappelle l’élu. Nous souhaitons les accompagner pour qu’ils changent leurs habitudes ou changent de véhicule grâce notamment à l’assistance.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.