évacuation et fin des cours, une enquête

évacuation et fin des cours, une enquête
évacuation et fin des cours, une enquête

Dans l’après-midi, plusieurs milliers d’élèves des lycées Chevrollier, Saint-Benoît et Sacré-Cœur La Salle d’Angers (Maine-et-Loire) ont été évacués après une alerte à la bombe.

L’alerte a été reçue plus tôt, vers 13h20. Des patrouilles de police ont été dépêchées dans les trois lycées et les jeunes ainsi que leurs professeurs ont été progressivement évacués.

“Ne t’inquiète pas”

Les quelques milliers d’élèves de ces trois lycées n’ont pas repris le chemin de leurs cours. Les éléments recueillis par la police n’ayant pas permis d’évacuer un danger, un arrêt anticipé des cours a été décidé par les autorités. Un choix fait en concertation entre la préfecture, la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) et la direction diocésaine.

“On nous a juste dit de sortir, de ne pas nous inquiéter, relates Benjamin, a second grade student at Sacré-Cœur. Mais on ne nous a rien dit d’autre.

A quelques pas du lycée, près de l’Esplanade Cœur de Maine, trois autres élèves évoquent leur après-midi mouvementée. « On ne nous a pas clairement dit qu’il s’agissait d’une alerte à la bombe. Le message d’alerte disait simplement que ce n’était pas un exercice..

Un appel téléphonique

“Un appel téléphonique a été passé pour signaler que des bombes avaient été posées dans ces établissements”, précise le procureur de la République, Eric Bouillard. Une enquête a été ouverte pour menace de crime, et confiée à la Division de la délinquance organisée et spécialisée (DCOS). La veille, l’un des établissements avait déjà reçu des menaces téléphoniques.

Tout l’après-midi, la police a procédé à une recherche de doute, inspectant tous les établissements concernés. Avec pour objectif de reprendre les cours ce vendredi aux horaires habituels.

L’article 322-14 du Code pénal précise que « Le fait de communiquer ou de divulguer de fausses informations dans le but de faire croire qu’une destruction, un dommage ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commis est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende ».

 
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