“Aujourd’hui, aller en Belgique, c’est un voyage assez compliqué”

“Aujourd’hui, aller en Belgique, c’est un voyage assez compliqué”
“Aujourd’hui, aller en Belgique, c’est un voyage assez compliqué”

A partir du 13 avril 2025, les Ouigos faisant l’aller-retour entre Paris et Bruxelles feront escale à Saint-Quentin alors qu’ils n’étaient censés traverser que les Hauts-de- selon le plan de transport de la SNCF. Une escale quotidienne qui offre une connexion directe avec la Belgique.

Les essentiels du jour : notre sélection exclusive

Chaque jour, notre rédaction vous réserve la meilleure actualité régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en contact avec vos régions.

France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Les incontournables du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pour aller en train à Bruxelles depuis Saint-Quentin, il ne faut pas être trop pressé. Deux options s’offrent aujourd’hui aux utilisateurs : prendre un TER jusqu’à Maubeuge puis d’autres TER jusqu’à la capitale belge ou prendre un Eurostar depuis Paris ou Lille. Un trajet long et fastidieux qui prend au moins 3h30.

A partir du 13 avril 2025, il faudra un peu moins d’1h30 pour rejoindre les deux villes. Chaque jour, l’un des Ouigos classiques faisant l’aller-retour entre Paris et Bruxelles fera escale à la gare de Saint-Quentin. Bonne nouvelle pour les usagers rencontrés devant la gare de la commune picarde. “C’est intéressant. je pense que ça sera utile à pas mal de mondeestime Marie. La mise en place peut prendre un peu de -, mais cela aidera beaucoup de gens. Parce qu’actuellement, cela prend beaucoup de -. Et cela peut vite coûter cher. C’est quand même un voyage assez compliqué.

Pour Léo, c’est le fait d’avoir une alternative à la route qui le séduit : «Je trouve ça bien. Cela vous permet de visiter la capitale de la Belgique sans conduire plusieurs heures. D’autant plus que le trajet en train sera assez rapide.

Une victoire pour les élus du territoire et notamment ceux de la ville qui se sont battus pendant des mois pour imposer cet arrêt à la SNCF. “Ce n’était pas facileadmits Frédérique Macarez, the mayor (LR) of Saint-Quentin. Pour nous, c’était stratégique. Autrefois, Saint-Quentin avait ce lien avec Bruxelles. Il nous semble donc naturel de pouvoir en bénéficier. Et sur le plan économique, culturel et touristique, cette porte d’entrée vers la Belgique est vraiment très intéressante. Les Belges sont parmi les premiers à venir à Saint-Quentin. C’est une grande avancée pour la ville et son bassin d’emploi.

Malgré cet engouement, le potentiel pour les voyageurs reste incertain. Mais le représentant des usagers du train Aisne-Nord-Oise-Somme estime que cela existe. A la SNCF de faire connaître ce nouveau service. Et d’apporter quelques aménagements pour inciter les voyageurs à l’utiliser : «la réservation uniquement en ligne peut poser problème à certaines catégories de population, remarque Antoine Lamotte. Il faudra donc peut-être assouplir les ventes en s’ouvrant à d’autres modes d’achat et de réservation.

Car l’arrêt Ouigo à Saint-Quentin entre Paris et Bruxelles ne sera qu’une expérimentation : une clause de révision est prévue pour décembre 2025. Faute de passagers suffisants, le service sera annulé.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Accord de 100 millions d’euros pour soutenir les politiques climatiques
NEXT énième explosion sur la transatlantique, Le Havre au programme