Au 438e jour d’un génocide en cours à Gaza commis par l’État d’Israël et d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre deux de ses dirigeants, à savoir son actuel Premier ministre et son ex-ministre de la Défense, professionnel israélien les basketteurs ont pu s’exposer publiquement avec autorisation et protection du préfet du département des Hauts-de-Seine.
Le huis clos demandé par le maire de la ville de Nanterre ayant été annulé par décision du tribunal administratif quelques heures avant la ignoble cérémonie.
En effet, comment qualifier autrement cette rencontre grâce à laquelle les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ont pu être normalisés, lors d’un tournoi de basket ?
Au même moment, à des milliers de kilomètres du match de la honte, une partie de l’humanité est soumise à une guerre génocidaire menée par une armée composée des camarades de ceux-là mêmes qui jouent au ballon ici !
Il est vrai que, dès le départ, les victimes de ce génocide étaient qualifiées « animaux humains » et que par conséquent, leur extermination pouvait se faire sans scrupule.
A Nanterre, à des milliers de kilomètres de Gaza, on peut jouer au ballon avec les défenseurs de « Civilisation occidentale »…ou des criminels. Ça dépend.
Cela dépend à quel camp vous appartenez, celui des dominants ou des dominés.
Cela dépend si l’on est du côté de la force ou du côté du droit international.
Cela dépend… de la barbarie ou de l’humanité.
Ce jour-là, à Nanterre, les dominants ont tranché : La barbarie a gagné sous le couvert d’un ballon de basket. Honte!
Ce jour-là, une page noire s’écrit dans l’histoire de Nanterre.
Roland RICHA
Nanterre, December 18, 2024
https://assawra.blogspot.com/2024/12/une-page-noire-sest-ecrite-le-18.html
Gaza : HRW accuse Israël d’« actes de génocide » pour avoir restreint l’accès à l’eau
L’organisation internationale Human Rights Watch (HRW) estime dans un rapport publié jeudi 19 décembre 2024 qu’Israël s’engage « actes de génocide » en restreignant “accès à l’eau” pour les Palestiniens de Gaza depuis le début de la guerre.
« Les autorités israéliennes ont délibérément créé des conditions de vie visant à provoquer la destruction d’une partie de la population de Gaza, en privant intentionnellement les civils palestiniens de l’enclave d’un accès adéquat à l’eau, ce qui a probablement entraîné des milliers de morts »écrit HRW dans un communiqué accompagnant son enquête.
« Ce faisant, les autorités israéliennes sont responsables du crime contre l’humanité d’extermination et d’actes de génocide »ajoute l’ONG
Au cours de son enquête qui a duré près d’un an, HRW a déclaré avoir interrogé l’armée israélienne sur les faits détaillés dans le rapport, mais n’avoir reçu aucune réponse.
Pour expliquer comment l’eau a manqué dans la bande de Gaza, HRW rappelle que Yoav Gallant, alors ministre israélien de la Défense, avait ordonné une “siège complet” du territoire palestinien à compter du 9 octobre 2023.
« Il n’y aura ni électricité, ni nourriture, ni eau, ni carburant. » a-t-il déclaré.
Roland RICHA
Avec l’Afp à partir du 19 décembre 2024