Après le passage dévastateur du cyclone Chido, des marchandises à destination de la population de Mayotte sont parties hier de la base aérienne 125 d’Istres.
Emmanuel Macron est arrivé jeudi matin à Mayotte, cinq jours après le passage dévastateur du cyclone Chido, pour constater l’ampleur du désastre et apporter son soutien aux Mahorais, a constaté un journaliste de l’AFP. L’Airbus présidentiel a atterri à 10h10 heure locale (8h10 heure de Paris) avec à son bord une vingtaine de médecins, infirmiers et personnels de la sécurité civile ainsi que quatre tonnes de fret alimentaire et sanitaire.
70 tonnes de fret sont parties de la BA d’Istres
La Base aérienne d’Istres nous indique pour sa part qu’elle « participe à l’envoi de fret au profit de la population de Mayotte après le passage du cyclone Chido. 70 tonnes de fret ont quitté le quai mercredi soir. Du matériel de secours et de sauvetage – dont un hôpital de campagne – transporté par le SDIS du Gard et la Sécurité Civile de Brignole, a été chargé à bord d’un Antonov AN124 spécialement affrété pour les besoins. D’autres moyens ou renforts pourraient encore être déployés depuis la base aérienne 125 dans les prochains jours.
Soutien de la ville de Martigues
« C’est avec une profonde émotion et une grande inquiétude que nous suivons la situation à Mayotte après le passage dévastateur du cyclone qui a frappé l’île. Il s’agit d’une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent dans ce département français. Le résultat est une situation humaine dramatique avec de nombreuses victimes et la population mahoraise se retrouve dans une situation humanitaire intenable : des milliers de personnes sont privées d’abri, d’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé, tandis que les infrastructures, déjà précaires, sont gravement endommagées », » a déclaré le maire de Martigues.
Gaby Charroux ajoute : « En tant que maire de Martigues et fidèle aux valeurs de solidarité et d’humanisme, je voudrais exprimer tout mon soutien aux familles endeuillées, à ceux qui attendent et espèrent des nouvelles des disparus, et aussi à tous les Mahorais qui subissent cette terrible épreuve. Cette tragédie rappelle cruellement la fragilité de ce territoire, trop longtemps négligé par l’État en termes d’investissement et de services publics.
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