Ce sommet, dont la date précise n’a pas été annoncée, fait suite à une première réunion tenue le 14 décembre en Jordanie. Elle doit permettre « d’harmoniser les messages » de la communauté internationale, selon le ministre des Affaires étrangères démissionnaire.
Publié le 18/12/2024 19:49
Mis à jour le 18/12/2024 20:19
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Les ministres et responsables américains, européens, arabes et turcs, qui se sont réunis le 14 décembre à Aqaba (Jordanie) sur la Syrie, se retrouveront en janvier à Paris pour continuer à « harmoniser leurs messages »a annoncé mercredi 18 décembre le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, Jean-Noël Barrot. Depuis la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, les Occidentaux soulignent la nécessité d’une transition politique inclusive en Syrie.
La réunion du 14 décembre a permis de réitérer le principe d’une transition « crédible et inclusif (…) dirigé par les Syriens, sur la base des principes de la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies.selon les propos de l’envoyé de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen.
« Avec nos partenaires arabes, la Turquie, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Union européenne, nous nous sommes réunis samedi 14 décembre à Aqaba, en Jordanie, pour coordonner notre soutien collectif et conditionnel à une transition en Syrie.a souligné Jean-Noël Barrot. « Nous avons exposé dans une déclaration les principes directeurs de notre engagement en Syrie »il a ajouté. « Ce groupe va se pérenniser, et nous accueillerons sa deuxième réunion en janvier à Paris »a-t-il annoncé sans préciser la date exacte.
Alors qu’une équipe de quatre diplomates français s’est rendue à Damas mardi, le chef de la diplomatie démissionnaire a également souligné que la France ne s’interdisait pas “pas de contact à l’avenir”. « L’essentiel n’est pas de savoir quel interlocuteur rencontre chacun, mais la convergence des messages transmis aux autorités de fait. (…) C’est pourquoi il était si important que la France soit représentée à Aqaba afin que les messages de la communauté internationale puissent être harmonisés.»il a insisté.