Plus de 600 médias et entreprises se sont inscrits avant la clôture de la plateforme d’inscription mise en place par le ministère de la Communication. Actuellement, la commission d’examen et de validation des entreprises de presse étudie leurs dossiers. Cette information a été communiquée par Daouda Mine, membre de ladite commission, lors de l’émission « Lantinoor » diffusée sur la RTS 1.
S’exprimant sur les enjeux, les défis et les perspectives de la régulation des médias, Daouda Mine a souligné que la résolution des problèmes du secteur de la presse repose sur une volonté politique forte. Il a précisé que l’objectif de la commission n’est pas de sanctionner ou de fermer les médias non conformes, mais de les accompagner vers la conformité. Cette démarche vise à leur permettre de bénéficier du Fonds de soutien à la presse.
De son côté, le président de la Convention des Jeunes Reporters, Migui Maram Ndiaye, a souligné l’urgence de mettre en place une fiscalité adaptée au secteur des médias. Il a notamment dénoncé l’absurdité de traiter fiscalement une entreprise de presse comme une cimenterie. Il a également plaidé pour l’adoption d’une loi sur la publicité et a exhorté le président de la République à organiser une réunion avec les organismes de presse pour présenter officiellement les conclusions de la conférence sectorielle.
Par ailleurs, Marguerite Rosalie Ndiaye a rappelé que le respect des entreprises de presse ne se limite pas à un seul critère. Elle a insisté sur l’importance d’autres aspects essentiels comme le respect des cotisations sociales, le paiement des impôts, ainsi que la formalisation des contrats de travail des journalistes. Elle a encouragé ces derniers à réclamer leur accès au Fonds de soutien, dont le montant a été récemment augmenté.
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