Les trois quarts des adultes suisses sont en couple, selon l’OFS

Les trois quarts des adultes suisses sont en couple, selon l’OFS
Les trois quarts des adultes suisses sont en couple, selon l’OFS

Le démantèlement de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE) est en bonne voie. Plus de 300 personnes y travaillent activement, dont les deux tiers travaillaient déjà pour l’usine lorsqu’elle était encore en activité.

Cela fait cinq ans, le 20 décembre 2019, que BKW Energie (Motrice Bernoise) a cessé l’exploitation de ce site ouvert en 1972. A ce jour, 6’500 tonnes de matériaux, sur un total de 20’000 tonnes de béton, métaux et autres matériaux, pourraient être démontés et évacués.

“Nous avons atteint nos objectifs”, a déclaré Stefan Klute, responsable du déclassement, à Keystone-ATS lors d’une visite sur site. Les travaux sont répartis en 97 projets, dont seulement 5 % n’avancent pas comme prévu.

Le cadre avec la tête d’interrupteur a été recouvert et sera bientôt exposé au Musée national de Zurich. Et récemment, les barres de commande du réacteur ont été démontées par une entreprise spécialisée suédoise.

Encore dix ans

La prochaine étape consistera à vider le bassin de rétention des éléments combustibles, jusqu’à une profondeur de 12 mètres. Pas moins de 850 000 litres d’eau sont concernés.

Il faudra aussi bientôt évacuer le condenseur, dans lequel est refroidie et transformée la vapeur qui actionne la turbine produisant l’énergie, avec les eaux de l’Aar,

Selon BKW Energie, le terrain doit être disponible à partir de 2034 pour une éventuelle nouvelle utilisation. Début décembre, le ministre de l’Energie Albert Rösti a évoqué la possibilité de construire une nouvelle centrale électrique sur ce site, une fois les travaux terminés.

La zone devrait être exempte de toute matière radioactive d’ici la fin de 2030. Le processus s’avère laborieux. Chaque vis doit être démontée, nettoyée et mesurée avant de quitter Mühleberg.

Les autorités font la distinction entre les matières actives et les matières contaminées. Les premiers ont été irradiés et font l’objet d’un traitement particulier, qui nécessite de les enfermer dans des fûts et de les transporter jusqu’au dépôt intermédiaire de Würenlingen (AG).

Les matériaux contaminés, en revanche, ne sont pas radioactifs mais ont été pollués par contact avec des fluides ou des gaz contenant des particules radioactives. Les pièces contaminées se trouvent en surface et peuvent être enlevées et éliminées comme déchets.

Le débat est loin d’être terminé

Malgré ce démantèlement, le débat sur l’énergie est loin d’être terminé en Suisse. La prolongation jusqu’en 2033 de l’ancienne centrale électrique de Beznau (AG), décidée récemment, suscite l’ire des écologistes.

BKW Energie n’a pour sa part pas prévu de renforcer le nucléaire dans sa stratégie énergétique avant 2030. A Berne, l’accent est mis, à court et moyen terme, sur les énergies renouvelables.

À plus long terme, les Forces motrices bernoises se disent « ouvertes » en termes de technologie. “Les centrales nucléaires pourraient faire partie de la solution à l’avenir, à condition que la société décide d’atteindre les objectifs climatiques tout en garantissant l’approvisionnement énergétique et en voulant préserver au maximum le paysage”, explique l’entreprise.

Le patron d’Axpo, Christoph Brand, a pourtant récemment déclaré à AWP que « la construction d’une nouvelle centrale électrique de la génération actuelle n’était pas réalisable d’un point de vue économique pour une entreprise. Seul l’État pouvait « y employer ».

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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