Un cuisinier en arrêt maladie vendait et livrait des médicaments à Quimper

Un cuisinier en arrêt maladie vendait et livrait des médicaments à Quimper
Un cuisinier en arrêt maladie vendait et livrait des médicaments à Quimper

Par

Adèle Leberre

Publié le

18 décembre 2024 à 9h10

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« Je suis plutôt bon en mathématiques. Nous devions gagner entre 1 000 et 1 200 euros par jour. » Début décembre 2024, l’homme de 29 ans est resté neuf jours dans Quimper (Finistère) to sell cannabisde la cocaïne etextase.

Il a comparu devant le tribunal mardi 17 décembre. Son arrestation a eu lieu quatre jours plus tôt, au terme d’une enquête menée par le groupe anti-trafic de drogue de la gendarmerie. Plusieurs clients ont été interrogés. La circulation se situait dans le quartier Kerfeunteun de Quimper.

Originaire de Nantais

The defendant, a cook, lives in Nantes (Loire-Atlantique).

Je me suis cassé la main. J’étais en arrêt maladie. Ils sont venus me chercher parce que je devais 2000 euros pour une dette de drogue. Je n’avais pas le choix. Je ne veux pas que ces gens viennent chez moi.

Le jeune homme séjourne à Quimper une dizaine de jours. Sa mission était de réapprovisionner les livreurs recrutés sur les réseaux sociaux, et d’assurer certaines transactions. Pour le procureur Tania Deshairestout était bien établi. « C’était une petite entreprise qui n’a pas connu la crise. »

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Cannabis et cocaïne

Au tribunal, il a tout avoué sur un ton courtois. Dans son logement Airbnb, rue Goarem-Dro, les gendarmes ont saisi un peu plus de 1000 euros118 g de résine de cannabis, 24 g de cocaïne et 7 g d’ecstasy.

Ils ont également découvert 108 g de cannabis et 31 g de cocaïne dans une cache au pied d’un arbre.

Je devais recevoir 100 euros par jour et je devais rester une semaine.

Le défendeur.

Il n’a rien vu de sa rémunération. Son casier, 13 mentions représentent un handicap. Isabelle de Couxla présidente du tribunal, a pointé des lacunes dans son suivi socio-judiciaire. « Deux sursis ont quand même été révoqués. » « Je manquais des rendez-vous parce qu’à chaque fois, je travaillais », a rétorqué le prévenu.

La justice a tendu la main, mais M. a fait les mauvais choix.

Tania Deshaires, the prosecutor.

21 mois de prison

elle avait demandé 27 mois de prison et la détention. En défense, Me Matthew Rochard a déploré une peine « exemplaire » alors que l’implication de son client dans le trafic « n’a duré que neuf jours ». Et d’ajouter : « Le monsieur a coopéré tout au long de la procédure. Ce qui est rare. A ce titre, il peut prétendre à une sanction plus juste. »

Le tribunal l’a finalement réduit à 21 mois et a ordonné placement en détention du jeune homme. Il a finalement ban on Finistère pendant trois ans.

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