Une tendance forte devrait se poursuivre pendant les vacances

Tendance lourde

Le - des Fêtes est l’occasion de se retrouver en famille et entre amis, mais il est aussi synonyme de congés pour plusieurs, de vacances et d’activités de plein air. Si vous êtes amateur de sports d’hiver, vos attentes sont certainement grandes en matière de froid et de neige, deux ingrédients essentiels. Depuis plusieurs années, la saison hivernale semble se dérouler avec difficulté et misère. Les vagues de chaleur sont fréquentes et la neige est rare. Cette année, le Québec ne dérogera pas à cette tendance forte.

Poussée de douceur

Selon les modèles, une brève période de froid intense durant le week-end précédant les vacances serait suivie d’un regain de douceur. Cette séquence devrait durer une dizaine de jours. Cela signifie que Noël et le jour de l’An se dérouleraient avec un maximum au-dessus du point de congélation dans le sud du Québec. Entre les deux, le mercure risque de monter parfois jusqu’à 5°C.

Tapis fin

Les amateurs de ski de randonnée devront travailler dur pour rechercher des endroits susceptibles d’offrir des pistes suffisamment enneigées. La règle générale qui s’applique cette année : le manteau neigeux serait plus mince que la moyenne sur l’ensemble de la province. Cela veut-il dire que le sud du Québec serait sur le terrain à Noël et au Nouvel An ? Ce n’est pas impossible. À l’heure actuelle, les modèles indiquent une chance d’accumuler quelques centimètres avant la vague de froid du week-end. Cependant, cet élan de douceur pourrait être le coup de grâce porté au tapis enneigé.

Conditions défavorables

Le portrait global de la période des Fêtes semble défavorable au niveau de l’ambiance et des activités de plein air qui sont pratiquées durant cette période. Une longue séquence de périodes douces, de moindre chute de neige et peut-être même de pluies risquent de rythmer la fin de l’année 2024 et le début 2025. Au niveau provincial, cette quinzaine donne lieu en moyenne à deux périodes de douceur ainsi qu’à six jours de périodes douces. . Dans le second cas, il y en aurait davantage.

Avec la collaboration de Réjean Ouimet et Kevin Cloutier, météorologues.

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