La Caisse primaire d’assurance maladie se retrouve confrontée à un problème important dans deux départements, la Vendée et la Loire-Atlantique. En effet, un changement de logiciel, visiblement pas à la hauteur, a bloqué les paiements de certains assurés actuellement en arrêt maladie.
Depuis plusieurs semaines, l’Assurance Maladie est confrontée à une crise sans précédent en raison de la mise en place d’un nouveau logiciel de gestion, comme le révèle BFM Affaires. Si ce type de décision est censé moderniser et simplifier les démarches administratives, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé pour ces milliers d’assurés, principalement des travailleurs en arrêt maladie ou des femmes en congé maternité. La mise en place de ce nouveau logiciel qui ne fonctionne visiblement pas a privé ces assurés de leurs mensualités nécessaires à leur survie.
Une information mise en avant à travers de nombreux témoignages recueillis sur les réseaux sociaux, notamment Facebook : « SOS, ça doit arrêter ! » Depuis plus d’un mois, plus de 5 000 personnes ne reçoivent plus d’indemnisation, c’est un scandale total et une insécurité des plus faibles » s’alarme une internaute prénommée Marie-Claire. En effet, ces retards de paiement importants plongent de nombreux assurés dans une situation financière précaire alors que certains usagers dénoncent même des retards de plusieurs semaines, voire mois, sans réponse claire des organismes concernés.
Des assurés laissés pour compte
« Depuis fin septembre, je ne perçois plus aucune de mes indemnités journalières, mon propriétaire menace d’ouvrir une procédure d’huissier si je ne paie pas mon loyer. La CPAM nous laisse mourir”dénonce l’un d’eux sur les réseaux sociaux tandis qu’un autre est à bout de souffle : “La dépression approche à grand pas à cause de la CPAM, je n’en peux plus” il écrit. Des témoignages que l’on retrouve en abondance, notamment auprès de groupes dédiés à cet effet dans deux départements principalement, la Vendée et la Loire-Atlantique. Rien que dans le deuxième département, pas moins de 5 000 assurés sont en arrêt maladie et n’ont perçu aucune indemnité journalière.
BFM Affaires a révélé que ce problème durait depuis octobre alors que ces deux caisses primaires d’assurance maladie testaient depuis lors un nouveau logiciel de gestion baptisé Arpège. Un porte-parole de la CPAM s’est exprimé à ce sujet auprès de BFM Business : « Lors du basculement entre les deux logiciels, les données de plusieurs milliers de dossiers (soit moins de 0,3 %) étaient mal reprises (la complexité des règles d’indemnités journalières entraînait en effet des erreurs dans l’application), ce qui entraînait des blocages des indemnités journalières. dossiers d’allocations en cours de résolution ou résolus » il essaie d’expliquer. Si cela indique également que les équipes font de leur mieux pour régulariser la situation, Midi libre a ajouté que plus de 120 agents supplémentaires ont été mobilisés pour que cela se réalise jusqu’à la mi-décembre.
Des impacts humains importants
Si pour l’instant il a été confirmé que 27.500 cautions avaient été versées et que 5.000 dossiers ont été réglés, ces montants restent insuffisants, les premières victimes de cette crise sont les assurés les plus précaires, pour qui les indemnités journalières représentent souvent la seule source de revenus. revenu en cas d’arrêt de travail. Un assuré déclare : « J’ai reçu une caution de 600 euros en octobre et une autre de 500 euros en novembre. Ma pire angoisse, ne plus savoir comment me débrouiller pour vivre. » tandis qu’un autre déplore la situation à l’approche des fêtes de fin d’année : “Du fait de mon insistance, j’appelle la CPAM tous les jours, ils m’ont débloqué une caution de 800 euros qui n’a pas compensé mon découvert, ma carte bancaire est bloquée”il explique, assez agacé : “Je ne veux pas de caution, je veux ce qu’on me doit.” »
L’Assurance maladie, bien que consciente des difficultés, a tardé à réagir et les paiements peinent à venir. La plupart de ces assurés sont contraints de puiser dans leurs économies ou de demander de l’aide à leurs proches pour survivre, une situation inacceptable. Les syndicats CGT et CFDT ont lancé des mobilisations pour soutenir les assurés et débloquer la situation.
Les gens ? Tout un monde ! Passionnée de médias, de réseaux, de séries, de films et d’enquêtes d’investigation en tout genre, Jessica se tourne naturellement vers l’écriture et prend…
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