Concernant les mesures de réforme prévues dans le PLF 2025, elles concernent principalement l’impôt sur le revenu (IR). Ainsi, il est prévu de réorganiser le barème progressif IR à compter du 1er janvier 2025, en augmentant la première tranche du barème relatif aux revenus nets exonérés de 30.000 DH à 40.000 DH, et en élargissant les autres tranches. et la réduction du taux marginal de 38% à 37%. Le PLF précité prévoit également l’augmentation du montant annuel de la réduction d’impôt sur le revenu pour charges familiales, en augmentant le montant de la déduction de 360 à 500 DH par personne à charge et l’augmentation du plafond de cette réduction de 2.160 DH à 3.000 DH. .
De même, il est prévu de relever le seuil d’application du prélèvement à la source sur les revenus fonciers de 30.000 à 40.000 DH. Par ailleurs, il est proposé de permettre la possibilité d’imposer les revenus fonciers bruts des personnes physiques d’un montant égal ou supérieur à 120.000 DH, par l’application d’un taux de retenue à la source de 20% avec possibilité de bénéficier de l’exonération. de la déclaration annuelle des revenus globaux pour ces revenus.
Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre l’évasion fiscale, il est prévu de soumettre à l’impôt sur le revenu tous les autres revenus et gains, non compris dans les cinq catégories de revenus prévues par l’article 22 du code. Général des Impôts.
« De même, afin d’améliorer la lisibilité des textes fiscaux et d’assurer l’équité fiscale, le PLF de 2025 a prévu de clarifier le principe de taxation des bénéfices fonciers réalisés à la suite d’une expropriation de fait ou d’une action ultérieure à tout autre transfert de propriété par un décision judiciaire ayant force de chose jugée. Il est également proposé d’instaurer l’obligation de procéder à un prélèvement à la source sur les indemnités versées par les personnes intervenant dans le versement de ces indemnités», rappelle l’institution de Zineb El Adaoui.
Outre les mesures relatives à l’IR, d’autres dispositions du PLF concernent la TVA, notamment l’augmentation de 30 % à 32 % de la part minimale du produit de cet impôt allouée aux collectivités territoriales. Les autres mesures concernent les droits d’enregistrement tels que l’instauration de l’obligation pour les notaires de transmettre à l’administration fiscale, par voie électronique, les documents revêtus d’une signature électronique, l’instauration d’une amende applicable aux professionnels chargés d’accomplir les formalités d’inscription par voie électronique par voie électronique, en cas de défaut de fourniture informations obligatoires, communication d’informations incorrectes ou défaut de transmission du document enregistré par voie électronique.