Depuis lundi 16 décembre, six hommes sont jugés par la cour d’assises du tribunal judiciaire de Poitiers pour des faits remontant à septembre 2020. Ils sont soupçonnés d’avoir ordonné ou participé à l’enlèvement, puis au meurtre d’un trafiquant de drogue. médicament.
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Ce lundi 16 décembre, le procès de six personnes s’ouvre aux assises de Vienne soupçonné d’avoir ordonné ou participé à l’enlèvement, puis au meurtre d’un trafiquant de drogue en septembre 2020, dans la commune de Mignaloux-Beauvoir.
Le 6 septembre 2020, un trafiquant de drogue, nommé Khaled B., reçoit un appel téléphonique d’un autre concessionnaire. Ce dernier lui fixe rendez-vous à la station service de la commune de Mignaloux-Beauvoir. Le lendemain matin, une voiture s’arrête brièvement devant l’hôpital de la commune d’Arpajon en Essonne. Le corps de l’homme, âgé de 37 ans, vêtu uniquement d’un pantalon de survêtement, a été éjecté d’une voiture devant les urgences et le conducteur a pris la fuite. Meurtri par de nombreuses blessures, les médecins du centre hospitalier n’ont pas pu le réanimer.
Quelques mois plus tard, en janvier 2021, les enquêteurs de la police judiciaire de Poitiers saisi du dossier et intappelez une demi-douzaine de suspects. Le parquet avait alors, à l’époque, confié à un juge d’instruction de la chambre criminelle cette enquête avec les mobiles d’enlèvement et séquestration suivis de mort commis en bande organisée.
Et pour retracer cette nuit du 6 au 7 septembre 2020, deux témoins ont été entendus ce mardi 17 matin : deux policiers, l’un de Poitiers, l’autre de la banlieue parisienne où le corps de la victime a été retrouvé.
Un moment éprouvant pour les parties civiles puisqu’elles ont vu les photos du corps de la victime gisant sur la route devant la maternité d’Arpajon, dans l’Essonne. Il était couvert de lésions et d’hématomes.
Cet homme était, à l’époque des faits, le fournisseur de cocaïne de Poitiers et générait des dizaines de milliers d’euros. Un profil qui pourrait susciter des convoitises dans le monde du trafic de drogue.
Alors la victime a-t-elle été trahie par ses dealers ou par ceux qui gravitaient dans ce milieu ?
De nombreux protagonistes ont été interrogés au cours de l’enquête. Une enquête qui repose aussi en grande partie sur la géolocalisation des appels téléphoniques passés par tous ces individus. Certains se limitent d’ailleurs à la station Total de Mignaloux Beauvoir où la victime a été kidnappée.
C’est le cas du téléphone du principal accusé présenté par plusieurs personnes comme l’instigateur de cet enlèvement. Pour l’instant il n’a pas donné sa version des faits.
Ce procès doit permettre d’établir les rôles de chacun des accusés dans cette affaire et de répondre à plusieurs questions concernant cette embuscade : qui l’a ordonné, qui a exécuté le plan, quel était le but de cet enlèvement ? Était-ce pour récupérer de la drogue ou de l’argent ?
Le verdict est attendu ce vendredi 20 décembreOctobre. Les trois accusés qui comparaissent pour interpellation, séquestration et séquestration, suivis de mort commis en bande organisée, encourent la réclusion à perpétuité. A noter que les personnes accusées d’avoir incendié la voiture utilisée pour kidnapper et transporter le corps du trafiquant de drogue décédé à l’hôpital de banlieue parisienne seront jugées ultérieurement.