mouetteCette préoccupation n’est pas seulement l’œuvre de personnes perçues comme intellectuelles ou privilégiées.
« Nous trouvons particulièrement intéressant de constater que les membres interrogés associent de plus en plus le changement climatique aux problèmes de santé, souligne Elise Derroitte, vice-présidente du MC. Cette connexion semble être pour eux une réelle préoccupation. Ce qui est encore plus frappant, c’est que cette préoccupation n’est pas seulement l’œuvre de personnes perçues comme intellectuelles ou privilégiées. Au contraire, notre étude montre que les populations plus vulnérables, souvent moins fortunées, expriment également une forte préoccupation face aux enjeux climatiques. Cela démontre que le changement climatique est un problème universel qui touche tous les niveaux de la société ; c’est aussi la première fois qu’une étude démontre cette dimension auprès des populations les plus vulnérables.« .
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Sensibilisation, mais engagement encore limité
Même si les personnes en précarité financière et celles souffrant de maladies chroniques expriment une plus grande inquiétude face au changement climatique, elles représentent les groupes qui contribuent le moins au réchauffement mais qui risquent d’en subir les effets les plus graves. D’où l’importance pour les mutualités chrétiennes d’intégrer leurs besoins dans les politiques futures.
Lors de l’enquête, les Belges ont également été interrogés sur les problèmes de santé qui les préoccupent. Et parmi les enjeux environnementaux considérés comme prioritaires par les sondés, figurent la biodiversité (66,9%), la pollution de l’air (65,4%), les perturbateurs endocriniens (59,3%) et les pesticides (50,4%). %). Interrogés sur les causes du changement climatique, 82,5% des sondés sont convaincus que l’homme est responsable du réchauffement climatique. 15,7% l’attribuent à des processus naturels et seulement 1,8% pensent qu’il n’y a pas de changement climatique.
Économisez les soins de santé et vite !
Cependant, si la prise de conscience est bien réelle, l’engagement reste encore (trop) limité. L’étude met en évidence un lien direct entre la connaissance des effets du climat sur la santé et la volonté d’agir. Plus les citoyens sont informés, plus ils sont enclins à s’impliquer, comme en adoptant des comportements éco-responsables, en participant à des initiatives locales ou encore en soutenant des actions politiques ambitieuses.
Santé royale, communication à géométrie variable : analyse
Toutefois, des obstacles demeurent. Par exemple, les personnes les plus informées sur le climat voient moins de valeur dans les mesures d’adaptation individuelles comme l’isolation ou les panneaux solaires, préférant les actions structurelles capables de ralentir efficacement le réchauffement climatique.
« L’étude révèle que plus les gens connaissent les effets du changement climatique, plus ils s’en inquiètent. Ce lien est le plus fort lorsqu’il s’agit de l’impact du changement climatique sur la santé. »conclut-elle.
